Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Affaire Sakineh : Bernard Kouchner prêt à "aller à Téhéran" si nécessaire

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a affirmé lundi être prêt à aller à Téhéran pour faire libérer l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée en 2006 à mort par lapidation pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari.
"C'est une peine et un acte insupportables, le comble de la barbarie et le retour au Moyen-Age", a-t-il dénoncé lors d'une conférence de presse avec le philosophe français Bernard-Henri Lévy et un ex-avocat de l'Iranienne, Mohammad Mostafaei, réfugié en Norvège depuis début août.
En affirmant faire de cette affaire "un cas personnel", Bernard Kouchner a ajouté: "S'il faut aller à Téhéran, j'irais à Téhéran". Interrogé pour savoir s'il avait parlé du dossier avec son homologue iranien, le ministre a répondu: "de ce dossier spécifique, non".
Selon lui, la pétition en faveur de Sakineh lancée par Bernard-Henri Lévy avait recueilli lundi 100.000 signatures. Il a espéré une "position commune" en fin de semaine de l'Union européenne pour faire libérer l'Iranienne.
Mohammad Mostafaei a démenti l'existence d'une nouvelle condamnation de Sakineh à 99 coups de fouet supplémentaires en raison de la publication d'une photo censée la représenter qu'il a remise au quotidien britannique Times.
"Il n'y a pas eu de condamnation", a-t-il dit, précisant avoir obtenu la photo "d'une personne de confiance" non identifiée. Il a assuré avoir dit au Times, qui s'est excusé vendredi, qu'il ne s'agissait "pas forcément de Sakineh".
La nouvelle condamnation avait été rapportée par le site de la revue "La règle du jeu" de Bernard-Henri Lévy et le blog "Dentelles et Tchador" du Monde.fr, citant des informations du fils de l'Iranienne.
La condamnation de l'Iranienne a déclenché une vaste campagne internationale pour éviter ce châtiment, provisoirement suspendu.
Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a affirmé lundi être prêt à aller à Téhéran pour faire libérer l'Iranienne Sakineh Mohammadi Ashtiani, condamnée en 2006 à mort par lapidation pour adultère et complicité dans le meurtre de son mari."C'est une peine et un acte...