M. Bassil, lors de sa réunion hier avec les propriétaires de générateurs électriques. Photo Dalati et Nohra
À l'issue de la réunion, M. Bassil a souligné « qu'à la base, le droit de production et de vente d'électricité était exclusivement détenu par l'Électricité du Liban (EDL) ». « L'activité des propriétaires de générateurs électriques est donc illégale », a-t-il martelé.
M. Bassil a toutefois souligné que la présence de ces générateurs était le fruit des besoins pressants du marché, au vu d'une infrastructure défaillante et que, par conséquent, « il fallait faire avec ». Cela ne justifie pas pour autant l'abus de certains propriétaires au niveau des tarifs appliqués, d'où la nécessité de revoir à la baisse ces tarifs et d'imposer une formule claire à leur calcul, a-t-il souligné.
Dans cette optique, le ministère de l'Energie a procédé, début janvier, à une « étude approfondie » de la situation dans les différentes régions du pays, en vue de fixer des tarifs unifiés, qui varieront toutefois d'une région à l'autre en fonction du nombre d'heures de rationnement.
M. Bassil a également évoqué ce sujet avec des représentants du syndicat des municipalités avec lesquels il s'est mis d'accord sur la nécessité de contrôler davantage l'activité des propriétaires de générateurs, étant donné la fluctuation injustifiée des tarifs, qui varient de 75 000 à 140 000 livres.