"Toute autre solution serait dangereuse", a-t-il estimé.
"J'ai l'impression que le Premier ministre Netanyahu est conscient de l'importance de la mission qui l'attend, et qu'il est prêt à saisir l'occasion qui s'offre à lui", a ajouté le président israélien.
"Cela ne fait pas de mal d'être positif à propos des questions politiques. Il faut parfois renoncer au scepticisme et au cynisme pour renforcer la confiance entre les deux parties", a-t-il encore dit.
M. Netanyahu a quitté mardi matin Tel-Aviv à destination de Washington où Israéliens et Palestiniens doivent reprendre jeudi des négociations directes gelées depuis 20 mois.
Il doit participer mercredi à un dîner à la Maison Blanche à l'invitation du président Barack Obama, en compagnie du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, ainsi que du président égyptien Hosni Moubarak et du roi Abdallah II de Jordanie notamment.
Le lendemain, la secrétaire d'État Hillary Clinton doit annoncer officiellement, en présence de MM. Netanyahu et Abbas, la relance des négociations directes censées aboutir à un accord d'ici un an.
De son côté, le dirigeant du principal mouvement des colons israéliens Yesha, Danny Dayan, est également parti pour Washington.
"Je me rends aux États-Unis pour dénoncer tout projet de poursuite du gel de la construction dans les implantations juives et dénoncer la création d'un État palestinien, qui constituerait une menace pour l'existence même d'Israël", a-t-il affirmé à la radio militaire.
M. Dayan faisait allusion à l'expiration, le 26 septembre, du moratoire de la construction des logements dans les colonies de Cisjordanie occupée décrété en novembre 2009 par le gouvernement Netanyahu. Ce dernier avait alors cédé aux pressions de M. Obama qui souhaitait relancer les négociations.
Avant son départ, M. Netanyahu a répété à maintes reprises que son gouvernement -qui regroupe des ministres de droite et d'extrême droite- n'avait pas pris de décision sur une éventuelle prolongation de ce moratoire exigée par les Palestiniens.
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