Washington envisagerait de tendre la main à Pyongyang
OLJ / le 30 août 2010 à 23h20
Les États-Unis envisagent de tendre la main à la Corée du Nord afin de rouvrir le dialogue avec le régime communiste, écrivait samedi le New York Times. Selon le quotidien américain, « l'administration (du président Barack Obama) a conclu que les pressions ne suffiront pas à elles seules à faire bouger le dictateur malade et reclus » de Corée du Nord, Kim Jong-il, qui semble préparer sa succession. La secrétaire d'État Hillary Clinton a ainsi organisé une réunion la semaine dernière afin de solliciter des avis d'experts et d'anciens hauts fonctionnaires sur les prochaines mesures à adopter vis-à-vis de Pyongyang. « Le consensus, même parmi les faucons, s'est fait pour dire qu'il fallait rétablir une forme de contact avec M. Kim », a rapporté le journal. Si les États-Unis ont dit refuser de négocier avec la Corée du Nord tant que ce pays n'accepte pas de démanteler son programme nucléaire, une possibilité serait d'ouvrir le dialogue sur d'autres questions que le nucléaire, ajoute le journal. Ces informations sont publiées alors que l'ancien président américain Jimmy Carter a quitté la Corée du Nord vendredi avec un Américain dont il a obtenu la libération, et un message de Pyongyang sur sa volonté de reprendre les négociations sur son désarmement nucléaire. Dans le même temps, une source diplomatique sud-coréenne indiquait que la Chine, où le dirigeant nord-coréen était en déplacement ces derniers jours, mène campagne pour une relance des pourparlers sur le désarmement nucléaire de la Corée du Nord. La Corée du Nord a toutefois fait savoir, par la voix de l'ambassadeur nord-coréen à Cuba cité samedi par une agence de presse cubaine, qu'elle riposterait « par une guerre sacrée fondée sur (ses) forces nucléaires dissuasives » si elle est agressée par les États-Unis et la Corée du Sud.
Les États-Unis envisagent de tendre la main à la Corée du Nord afin de rouvrir le dialogue avec le régime communiste, écrivait samedi le New York Times. Selon le quotidien américain, « l'administration (du président Barack Obama) a conclu que les pressions ne suffiront pas à elles seules à faire bouger le dictateur malade...
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