Le 13 septembre 2009, Juan Martin Del Potro remportait son premier tournoi du grand chelem, l'US Open, triomphant de Roger Federer après 5 sets de haute volée. Les superlatifs pleuvaient alors au sujet du protégé de Franco Davin, deuxième Argentin seulement à s'imposer à Flushing Meadows après Guillermo Vilas en 1977, beaucoup voyant en lui le seul joueur capable de réellement mettre à mal les intouchables Federer et Nadal.
Opéré du poignet à 21 ans !
Un an plus tard, la donne a totalement changé. Perturbé par des douleurs au poignet résultant d'une tendinite aiguë, Del Potro est éliminé par Marin Cilic dès les huitièmes de finale à l'Open d'Australie.
L'Argentin prend alors la décision de couper plusieurs semaines, mais rien n'y fait : la douleur reste trop importante raquette en main. L'opération chirurgicale intervient le 4 mai, à la clinique de Rochester aux États-Unis. Débute alors une longue période de rééducation, le Sud-Américain suivant devant sa télévision Roland-Garros (où il avait échoué en demies en 2009) et Wimbledon. Début août, Del Potro reprend le chemin des courts, mais les premiers entraînements sont très légers : quelques gammes seulement chaque jour, avec des déplacements latéraux minimisés.
Exit le top 10
Logiquement, l'Argentin annonce samedi dernier, dans un communiqué relayé par l'ATP, son forfait pour l'US Open, la mort dans l'âme : « Je suis très triste d'annoncer que je ne suis pas en mesure de défendre mon titre à l'US Open. J'ai repris l'entraînement il y a deux semaines seulement, et je ne suis pas encore en mesure de rivaliser au plus haut niveau. »
Une sage décision, aux fâcheuses conséquences sur un plan comptable. Troisième joueur de l'ère ATP après Ken Rosewall (1971) et Pete Sampras (2003, retraite) à ne pas défendre son titre à l'US Open, Del Potro perdra, le 13 septembre prochain, les 2 000 points de son succès acquis l'année passée. Dixième cette semaine, il devrait rétrograder aux alentours de la 40e place après le dernier majeur de la saison.
Probablement forfait face à la France
Engagé à l'Open de Thaïlande, disputé à Bangkok à partir du 27 septembre prochain, l'Argentin va devoir mettre les bouchées doubles s'il souhaite tenir son rang dans ce Masters 1000.
Quant à la demi-finale de Coupe Davis face à la France, à Lyon du 17 au 19 septembre prochain, le délai, encore plus court, laisse très peu de chances de voir la Tour de Tandil épauler un David Nalbandian débarrassé, lui, de ses pépins physiques en cette fin de saison. Le choix est d'ailleurs cornélien pour Del Potro : doit-il, à tout prix, revenir sur le circuit d'ici à la fin de saison en novembre, avec le risque de se blesser encore plus gravement, où ne serait-ce pas plus sage, alors qu'à 21 ans il est encore à l'aube de sa carrière, de tranquillement attendre janvier 2011 ? S'il choisissait la deuxième option, le géant argentin perdrait, en plus des 2 000 points de l'US Open, ses 990 points acquis aux Masters de Londres (800), à Bercy (180) et Shanghaï (10) en 2009. Il ne lui resterait alors plus que ses 180 points acquis en début d'année à l'Open d'Australie, ce qui le situerait aux alentours de la 250e place mondiale.
Nul doute cependant que des invitations lui seraient accordées en début de saison prochaine.
Opéré du poignet à 21 ans !
Un an plus tard, la donne a totalement changé. Perturbé par des douleurs au poignet résultant d'une tendinite aiguë, Del Potro est éliminé par Marin Cilic dès les huitièmes de finale à l'Open d'Australie.
L'Argentin prend alors la décision de couper plusieurs semaines, mais rien n'y fait : la douleur reste trop importante raquette en main. L'opération chirurgicale intervient le 4 mai, à la clinique de Rochester aux États-Unis. Débute alors une longue période de rééducation, le Sud-Américain suivant devant sa télévision Roland-Garros (où il avait échoué en demies en 2009) et Wimbledon. Début août, Del Potro reprend le chemin des courts, mais les premiers entraînements sont très légers : quelques gammes seulement chaque jour, avec des déplacements latéraux minimisés.
Exit le top 10
Logiquement, l'Argentin annonce samedi dernier, dans un communiqué relayé par l'ATP, son forfait pour l'US Open, la mort dans l'âme : « Je suis très triste d'annoncer que je ne suis pas en mesure de défendre mon titre à l'US Open. J'ai repris l'entraînement il y a deux semaines seulement, et je ne suis pas encore en mesure de rivaliser au plus haut niveau. »
Une sage décision, aux fâcheuses conséquences sur un plan comptable. Troisième joueur de l'ère ATP après Ken Rosewall (1971) et Pete Sampras (2003, retraite) à ne pas défendre son titre à l'US Open, Del Potro perdra, le 13 septembre prochain, les 2 000 points de son succès acquis l'année passée. Dixième cette semaine, il devrait rétrograder aux alentours de la 40e place après le dernier majeur de la saison.
Probablement forfait face à la France
Engagé à l'Open de Thaïlande, disputé à Bangkok à partir du 27 septembre prochain, l'Argentin va devoir mettre les bouchées doubles s'il souhaite tenir son rang dans ce Masters 1000.
Quant à la demi-finale de Coupe Davis face à la France, à Lyon du 17 au 19 septembre prochain, le délai, encore plus court, laisse très peu de chances de voir la Tour de Tandil épauler un David Nalbandian débarrassé, lui, de ses pépins physiques en cette fin de saison. Le choix est d'ailleurs cornélien pour Del Potro : doit-il, à tout prix, revenir sur le circuit d'ici à la fin de saison en novembre, avec le risque de se blesser encore plus gravement, où ne serait-ce pas plus sage, alors qu'à 21 ans il est encore à l'aube de sa carrière, de tranquillement attendre janvier 2011 ? S'il choisissait la deuxième option, le géant argentin perdrait, en plus des 2 000 points de l'US Open, ses 990 points acquis aux Masters de Londres (800), à Bercy (180) et Shanghaï (10) en 2009. Il ne lui resterait alors plus que ses 180 points acquis en début d'année à l'Open d'Australie, ce qui le situerait aux alentours de la 250e place mondiale.
Nul doute cependant que des invitations lui seraient accordées en début de saison prochaine.
Le 13 septembre 2009, Juan Martin Del Potro remportait son premier tournoi du grand chelem, l'US Open, triomphant de Roger Federer après 5 sets de haute volée. Les superlatifs pleuvaient alors au sujet du protégé de Franco Davin, deuxième Argentin seulement à s'imposer à Flushing Meadows après Guillermo Vilas en 1977, beaucoup voyant en lui le seul joueur capable de réellement mettre à mal les intouchables Federer et Nadal.Opéré du poignet à 21 ans !Un an plus tard, la donne a totalement changé. Perturbé par des douleurs au poignet résultant d'une tendinite aiguë, Del Potro est éliminé par Marin Cilic dès les huitièmes de finale à l'Open d'Australie. L'Argentin prend alors la...