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Sport

José Mourinho, le grand méchant « Mou » du Real Madrid

Dépeint à l'envi comme un personnage arrogant et « grande gueule », José Mourinho s'est installé sur le banc du Real Madrid avec un objectif tout simple : « Gagner. » Ça tombe bien, la saison dernière, le Real a tout perdu.
En Espagne, ce n'est un secret pour personne, le Real Madrid et le FC Barcelone, les deux plus gros clubs de foot du pays, se détestent.
L'arrivée à Madrid de « Mou », l'un des petits noms du technicien portugais, ne va rien arranger à l'affaire : il est haï par les supporteurs du Barça, depuis ses « frasques » au Camp Nou avec Chelsea et, plus récemment, avec l'Inter Milan.
Mais les « aficionados » du reste de l'Espagne se frottent les mains : le combat tactique entre le Real (probablement défensif) de « Mou » et le Barça offensif de « Pep » (Guardiola) s'annonce somptueux.
Sans parler des petites phrases de Mourinho, l'une des spécialités du « Special One », qui devraient encore faire les délices de la presse.
Mourinho, qui a fait triompher le FC Porto, Chelsea et l'Inter Milan, aurait sans doute pu venir plus tôt au Real.
Mais, selon la presse espagnole, il n'aurait pas apprécié l'année dernière de n'avoir été que le deuxième choix du président Florentino Perez derrière le Français Arsène Wenger, finalement resté à Arsenal.
Mourinho, 47 ans, succède sur le banc du Real au Chilien Manuel Pellegrini, qui ne sera resté qu'une saison à Madrid après s'être cassé les dents sur le Barça en Liga et avoir échoué à emmener l'équipe au-delà des 8es de finale en C1.

« J'aime la pression »
Le Real a engagé « Mou », double vainqueur de la Ligue des champions (avec Porto en 2004 et l'Inter Milan cette année), pour rendre au club son prestige européen, sérieusement écorné après plusieurs campagnes désastreuses.
Le club « merengue », neuf fois vainqueur de la C1, vit très mal ses éliminations depuis six ans dès les 8es de finale.
« J'aime la pression. Ce n'est pas mon genre de dire que j'ai besoin de quatre ans pour remplir mes objectifs », a assuré l'entraîneur portugais lors de sa présentation à la presse à Madrid.
Mais, a-t-il enchaîné, « c'est la deuxième année qui est clé ». Néanmoins, modeste sur le coup, Mourinho oubliait qu'à Chelsea puis à l'Inter il avait gagné le titre national dès sa première saison.
Il faut lui souhaiter pareille fortune au Real car il n'est pas certain que les dirigeants madrilènes lui accordent une seconde chance en cas de saison blanche. N'oublions pas que Mourinho est le 10e entraîneur du Real depuis la saison 2003-2004.
Mais Mourinho a dû venir à Madrid en posant certaines conditions. Il semble qu'il ait eu, contrairement à son prédécesseur, plus que son mot à dire en matière de recrutement. Pas de noms ronflants mais du jeune (Özil, Di Maria...) et du costaud, notamment avec la venue du fidèle défenseur Ricardo Carvalho, que Mourinho a dirigé à Porto puis Chelsea.
Enfin du changement dans la politique du Real Madrid de Florentino Perez ?
Dépeint à l'envi comme un personnage arrogant et « grande gueule », José Mourinho s'est installé sur le banc du Real Madrid avec un objectif tout simple : « Gagner. » Ça tombe bien, la saison dernière, le Real a tout perdu.En Espagne, ce n'est un secret pour personne, le Real Madrid et le FC Barcelone, les...
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