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Cinema-

Les journées cinématographiques de Beyrouth

Fidèle à son rendez-vous, une fois tous les deux ans, l'association culturelle « Beirut DC » organise la sixième édition de son festival de cinéma arabe « Ayam Beirut al-Cinema'iya », qui se tiendra du 16 au 25 septembre.

« Carlos », de Olivier Assayas, clôture le festival.

« Les journées cinématographiques de Beyrouth » est un festival qui poursuit l'objectif qu'il s'est fixé il y a 9 ans : renforcer l'ouverture culturelle sur le monde arabe et permettre aux réalisateurs de cette région de se rencontrer et échanger leurs idées. Mais le festival reste avant tout un espace pour les jeunes cinéastes libanais et arabes pour présenter leurs films.
Dans sa sixième édition, « Les journées cinématographiques de Beyrouth » présente donc une sélection de films arabes et libanais, dont la majorité n'a pas encore été projetée au public libanais. Plusieurs de ces films ont participé à des festivals internationaux dont Cannes, Dubaï, Berlin et Venise.
À noter que les moments de cette manifestation seront :
la première mondiale de La Montagne, dernier opus du réalisateur libanais Ghassan Salhab ; la projection de Chaque jour est une fête de Dima el-Horr, qui présente en ouverture son premier long-métrage pour la première fois à Beyrouth, après Rome et Dubaï. Le film Carlos, du réalisateur acclamé Olivier Assayas, clôturera le festival. Tourné en partie à Beyrouth avec plusieurs acteurs libanais, le film fait partie de la section Regard sur le monde arabe. Une rencontre spéciale se tiendra avec Olivier Assayas lors du festival en présence de la presse et du public libanais, et durant laquelle le réalisateur parlera de sa longue expérience cinématographique.
Par ailleurs, « Les journées cinématographiques de Beyrouth » reçoit le réalisateur palestinien acclamé Michel Khleifi qui présentera non seulement son récent dernier long-métrage Zindeeq, mais aussi son tout premier film, Mémoire fertile. Parmi les autres longs-métrages de fiction présentés dans le festival, des films primés internationalement comme Harragas de Merzak Allouache, Inland de Tariq Teguia et Son of Babylon de Mohammad al-Daradji. D'autre part, plusieurs documentaires font l'objet de cette sélection dont How Bitter My Sweet de Mohammad Soueid, Fix Me de Raed Andoni, En Attendant Abu Zayd de Mohammad Ali Atassi, qui est également projeté pour la première fois dans le monde arabe après avoir été primé au FID Marseille 2010, et We Were Communists de Maher Abi Samra, projeté à Beyrouth juste après sa première dans la 67e Biennale de Venise.
Plusieurs activités parallèles sont programmées pendant « Les journées cinématographiques de Beyrouth » dont la projection du film The Hunter avec le World Cinema Fund du Festival du film de Berlin, représenté par son chef de projet, M. Vincenzo Bugno. Une session pour le pitching de projets de films documentaires est organisée en la présence d'un jury composé de producteurs libanais, arabes et internationaux. Ces projets ont participé à l'atelier « Pile et face » organisé par Beirut DC.
« Les journées cinématographiques de Beyrouth » souligne son attachement à la mémoire collective du cinéma arabe, dans une section intitulée « Films de patrimoine du cinéma arabe », dont le film algérien-libanais Nahla du réalisateur algérien Farouk Beloufa. Ce film sera projeté pour la première fois à Beyrouth 30 ans après avoir été filmé, en présence du réalisateur ainsi que ses deux actrices principales, Lina Tabbara et Yasmine Khlat, pour laquelle le festival dédie une rétrospective de trois films.
À savoir que ces films sélectionnés bénéficient du soutien de plusieurs organisations culturelles, dont le Festival international du film de Dubaï, l'association Aflam, l'association al-Jana et la chaîne culturelle européenne Arte.
Les projections auront lieu tous les soirs à partir de 18h00 au Métropolis Empire-Sofil.
« Les journées cinématographiques de Beyrouth » est un festival qui poursuit l'objectif qu'il s'est fixé il y a 9 ans : renforcer l'ouverture culturelle sur le monde arabe et permettre aux réalisateurs de cette région de se rencontrer et échanger leurs idées. Mais le festival reste avant tout un espace pour les...

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