Un septembre festif à l’horizon

The Joneses,

de Derrick Borte
Avec David Duchovny, Demi Moore et Amber Heard.


C'est le premier film de Derrick Borte. Il faut donc pardonner certaines défaillances et certaines longueurs. Mais l'idée est bonne, même très bonne. Elle est le miroir de la société de consommation contemporaine, le reflet de ce clonage collectif qui finit par faire perdre à l'individu toute identité. Toute
humanité. Qui sont les Joneses ? Cette famille composée notamment du beau David Duchovny (ex-Ex Files et actuel « californicationneur ») et de la belle cougar Demi Moore, ex-madame Willis et actuelle madame Kutcher. Une famille idéale qui vous ouvre les portes de sa villa, clean, propre avec tout ce que peut contenir une maison de neuf et de clinquant. Sympas, bien habillés, cool... tout le monde apprécie les Joneses. D'ailleurs, c'est leur travail de se faire aimer et apprécier. Car les Joneses ne sont pas un noyau parental normal. Idéal, certes, mais non traditionnel. Ils sont... mais arrêtons-nous là. Allez découvrir cette famille modèle XXIe siècle. Cet échantillon de « trendsetters » qui pullulent et polluent l'humanité. Ce sont bien sûr les Joneses.


« 12 Libanais en colère », le documentaire,
du 2 au 14 septembre au Métropolis Empire-Sofil

Après avoir voyagé et connu un franc succès lors de sa participation dans plusieurs festivals de cinéma arabes, le long-métrage 12 Libanais en colère, le documentaire (78 minutes), sera projeté dans la salle Métropolis Empire-Sofil entre le 2 et le 14 septembre. Une occasion pour le public libanais de faire connaissance avec cette expérience unique.
Le documentaire relate les étapes de l'expérience inédite de « dramathérapie » développée par l'actrice, la metteuse en scène et la directrice exécutive de Catharsis (le Centre libanais de dramathérapie), Zeina Daccache, dans la prison de Roumieh. Daccache a réhabilité 45 prisonniers en 15 mois afin qu'ils puissent présenter une pièce de théâtre sans pareille sous le titre de 12 Libanais en colère. Ils l'ont ainsi présentée en février et mars 2009 dans une salle au sein de la prison.
Le documentaire est composé en partie d'extraits des répétitions théâtrales et relate les difficultés auxquelles ont été confrontés les prisonniers en réhabilitation, ainsi que l'équipe de travail. Ce documentaire comporte également des entrevues avec les prisonniers-acteurs et les réactions des spectateurs qui ont vu la pièce à Roumieh. Financé par le Bureau de la coopération au développement de l'ambassade d'Italie à Beyrouth dans le cadre du programme d'urgence ROSS, dans sa troisième étape en collaboration avec le ministère de l'Intérieur et des municipalités et le ministère de la Justice, ce film a été produit par Catharsis-le Centre libanais de dramathérapie.
Présenté en janvier à la Commission royale des films en Jordanie et en avril durant la clôture du festival Doc à Tunis, ainsi qu'à la clôture de la Semaine du documentaire de Fès, au Maroc, en mai, le film a également tourné en Australie dans plusieurs grandes villes dans le cadre du Festival du film arabe, en juillet 2010. Il a par ailleurs été couronné de plusieurs prix, dont le prix du « Muhr arabe 2009 » pour la catégorie « documentaire » durant le 6e Festival du cinéma international à Dubaï (en novembre 2009), celui de l'audience dans le même festival, ainsi que le premier prix au festival international du documentaire « Dox Box 2010 » dans sa 3e édition en mars à Damas.