Photo tirée du site tootoo.com
Le bon cartable, c'est celui qui répond à un savant mélange de légèreté et de résistance. Pratique, facile à manipuler, il ne doit pas excéder 10 % du poids de l'enfant une fois qu'il est rempli, rapporte l'agence Destination santé.
Reportez-vous donc sur un équipement dont le poids à vide ne dépasse pas 1 kg et qui soit adapté à la taille de l'enfant. Par exemple, il ne doit pas être plus large que ses épaules. Ensuite, prenez-le avec :
- des bretelles larges et rembourrées. Elles doivent aussi être réglables pour positionner le cartable au creux des reins ;
- un dos rigide pour éviter que le matériel chargé en vrac ne lui fasse mal ;
- une sangle pour limiter l'inertie et les mouvements du cartable.
Et les cartables à roulettes ? Ils sont en effet de plus en plus nombreux dans les rayons des supermarchés. Sur un sol plat, c'est l'idéal. En revanche, ils sont souvent plus lourds (à vide) que les autres. Et, faut-il le préciser, ils ne sont d'aucune utilité si l'enfant doit emprunter de nombreux escaliers au cours de sa journée. Mieux vaut alors de bonnes vieilles bretelles.
L'eau (des fruits) à la bouche
Pastèques, abricots ou nectarines, l'été est une période bénie pour les fruits juteux et désaltérants. Le goût sucré du melon est comme une Madeleine de Proust qui nous reviendrait chaque année. Rafraîchissants et savoureux, les fruits estivaux sont bénéfiques... mais sont avant tout du plaisir, rapporte l'agence Destination santé.
Pour satisfaire votre envie de fraîcheur, privilégiez ceux qui ont une charge glycémique basse, c'est-à-dire ceux qui contiennent le maximum d'eau pour le minimum de sucre. Et là, les fruits d'été sont parfaits. La pastèque contient jusqu'à 93 % d'eau. L'orange, environ 90 %, et les nectarines et les brugnons, plus de 85 %. Avec une moyenne de 50 kcal pour 100 g, vous pouvez donc vous faire plaisir. « Attention, cependant, à ne pas les substituer à l'eau, prévient le Dr Gilles Demarque, nutritionniste à Paris. Quand vous transpirez, vous perdez de l'eau, mais aussi des minéraux. Il est donc préférable de boire de l'eau, plus riche en sodium, en calcium ou en magnésium. »
Mais l'eau des fruits ne vous servira pas seulement à vos désaltérer. Pour conserver une belle peau, les fruits ne sont pas en reste. La vitamine C est un élément essentiel pour préserver son élasticité. De plus, le bêtacarotène contenu dans certains fruits vous aidera à conserver un teint éclatant. Variez les plaisirs. Tomates, abricots, melons, mangues, oranges, pêches, prunes, mandarines ou cerises, le choix est vaste. Sans en abuser, vous pouvez même vous orienter vers les jus en bouteille.
Épinards, choux et laitue pour combattre le diabète ?
Manger plus d'épinards ou d'autres légumes à feuilles vertes type brocoli et choux réduirait le risque de faire un diabète de type 2, selon une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ).
Il s'agit d'un domaine controversé, et les auteurs avertissent que des recherches complémentaires s'imposent avant de pouvoir confirmer ces résultats.
L'équipe de Patrice Carter de l'Université de Leicester en Grande-Bretagne a passé en revue six études, provenant des États-Unis, de Chine et de Finlande, et portant sur 220 000 personnes, pour explorer le lien entre la consommation de fruits et légumes, et la survenue du diabète de type 2 chez les adultes.
Manger une portion et demie (environ 120 g) supplémentaire de légumes à feuilles vertes (choux divers, épinards, laitue...) par jour réduit le risque de diabète de 14 %, mais augmenter à la fois sa consommation de fruits et légumes a un impact négligeable, suggère ainsi l'étude.
La teneur en antioxydants et en magnésium de ces végétaux pourrait jouer un rôle bénéfique pour la santé, avancent les auteurs.
La kétamine pour soigner la dépression
La kétamine, une molécule utilisée depuis longtemps comme anesthésiant chez les enfants et les animaux, mais aussi classée comme narcotique, soignerait mieux et plus vite la dépression que la plupart des antidépresseurs, affirme une étude américaine publiée dans la revue Science.
Des chercheurs de l'Université Yale aux États-Unis ont administré à des rats une faible dose de cette molécule. Ils ont découvert qu'elle atténuait grandement un comportement dépressif et rétablissait des connexions entre des cellules du cerveau, endommagées par un stress chronique.
Ces recherches semblent confirmer des études précédentes, notamment celle effectuée par le Centre de santé mentale du Connecticut, qui, il y a dix ans, avait observé les effets bénéfiques de petites doses de cette molécule sur des patients très dépressifs.
Les chercheurs de Yale, Ronald Duman et George Aghajanian, ont observé que la kétamine agissait chez le rat comme un lien permettant de nouvelles connexions entre les neurones. « C'est l'existence de ce lien qui est la découverte », a affirmé le professeur Aghajanian dans un communiqué.
Alors que pas moins de 40 % des patients atteints de dépression ne répondent pas aux traitements traditionnels des antidépresseurs et que beaucoup d'autres ne répondent qu'après plusieurs mois, voire plusieurs années de suivi, les chercheurs ont noté que de faibles doses de kétamine traitaient rapidement des patients atteints de tendances suicidaires.
Nouvelles normes pour la mélamine
Deux ans après le scandale du lait frelaté chinois, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fixé récemment les teneurs maximum en mélamine (produit chimique utilisé dans de nombreux procédés industriels, notamment pour la fabrication de matières plastiques) autorisées dans les produits alimentaires, rapporte l'agence Destination santé. Des taux de 1 mg/kg pour le lait infantile en poudre et de 2,5 mg/kg pour les autres produits alimentaires et les aliments destinés aux animaux ont été retenus.
« La fixation de ces teneurs maximales aidera les gouvernements à différencier les faibles niveaux inévitables de mélamine ne causant aucun risque pour la santé, des ajouts délibérés de produits de moindre valeur. (Nous entendons ainsi) protéger la santé publique sans entraver inutilement le commerce international », explique Martijn Weijtens, président de la Commission du codex sur les contaminants alimentaires. De son côté, le Dr Angelika Tritscher, experte près l'OMS, confirme que le taux établi sur les aliments a été adopté en fonction des limites de tolérances humaines fixées lors de la réunion de l'OMS à Ottawa en 2008. À savoir, 0,2 mg par kilo de poids corporel et par jour.