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Culture - Exposition

« The Jameel Prize 2009 », une escale au palais

Le Festival de Beiteddine n'est pas seulement l'hôte de grands spectacles, il accueille également des expositions. Un des accrochages est celui du « Jameel Prize », qui occupe une des salles avoisinantes à la grande cour du palais jusqu'au 13 août.

Des travaux qui donnent un avant-goût d’intemporel...

Des installations, des toiles, des bijoux et autres travaux divers occupent une des salles d'expositions du palais de Beiteddine. Qu'est-ce qui relie toutes ces œuvres qui cohabitent en toute harmonie et quiétude depuis le début du festival? Cette exposition itinérante, organisée par le musée de Londres Victoria et Albert, fait en effet escale à Beiteddine en présentant neuf artistes, notamment la lauréate du Jameel Prize.
L'initiative a été lancée en 2006 par le musée d'art contemporain V&A à Londres afin d'explorer le dialogue culturel entre l'art traditionnel islamique et les pratiques et disciplines artistiques modernes. Un prix est attribué tous les deux ans à l'œuvre la plus révélatrice et la plus éloquente. Ce musée, spécialisé dans la collection de l'art islamique depuis 1850, franchit donc un nouveau pas dans la modernité et remet au goût du jour l'intérêt porté pour cet art à travers le Jameel Prize.
Mohammad Abdel Latif Jameel, célèbre pour son mécénat, a assuré le financement d'une des galeries du musée portant son nom et conçu ce prix destiné à encourager les jeunes artistes arabes. Cette récompense prestigieuse est par ailleurs parrainée par la célèbre architecte irakienne Zaha Haddid, pour qui la récompense Jameel Prize a pour rôle d'encourager les générations futures dans ce dialogue.

Neuf artistes
et une lauréate

C'est donc dans cette optique de dialogue spatio-temporel que les neuf artistes ont travaillé et c'est la jeune Afruz Amighi, Iranienne d'origine et établie aux États-Unis, qui a été récompensée du Jameel Prize. Il s'agit d'une œuvre intitulée 1001 pages, où à travers un tissu de grand format, utilisé pour les tentes de réfugiés, plastifié et poreux, l'artiste découpe, cisèle à la manière d'une brodeuse pour filtrer la lumière. Entre l'ombre et l'éclairage des spots, Amighi fait affronter, à travers des motifs orientaux anciens - avec néanmoins des incursions de modernité - le passé et le présent. Un travail minutieux, élaboré et chargé d'émotions.
Paper Plates de Hamra Abbas (Koweït) ; Rêves de sable de Reza Abedini (Iran/Pays-Bas) et acryliques de Khosrow Hassanzadeh (Iran) mêlant sérigraphie et calligraphie; bijoux de Sevan Biçakçi (Turquie), ou encore les Mocharrabiah de Susan Hefuna (Allemagne/Égypte) et dessins de Seher Shah (Pakistan/USA); le photomontage de Camille Zakharia (Liban) ou Le Salon de Hassan Hajjaj (Maroc)... Autant de travaux qui illustrent ce dialogue ininterrompu entre le passé et le présent, et donnent un avant-goût d'intemporel dans ce lieu magique.
Des installations, des toiles, des bijoux et autres travaux divers occupent une des salles d'expositions du palais de Beiteddine. Qu'est-ce qui relie toutes ces œuvres qui cohabitent en toute harmonie et quiétude depuis le début du festival? Cette exposition itinérante, organisée par le musée de Londres Victoria et Albert, fait en effet escale...

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