Entre-temps, les six puissances - Chine, Russie, États-Unis, Allemagne, France et Grande-Bretagne - ont obtenu du Conseil de sécurité de l'ONU un quatrième train de sanctions pour dissuader l'Iran de poursuivre un programme nucléaire soupçonné d'avoir des finalités militaires. Le Conseil de sécurité exige que l'Iran cesse toutes ses activités d'enrichissement. Téhéran a seulement informé lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de Vienne qu'il était prêt à reprendre les discussions sur le projet d'échange de combustible. Si celui-ci était adopté, l'Iran accepterait de dissiper les doutes sur son programme nucléaire, a affirmé Ahmet Davutoglu. Ce dernier a fait état de cet « important message de Mottaki » lors d'une conférence de presse conjointe à l'occasion d'une visite en Turquie de son homologue allemand Guido Westerwelle, qui a déclaré y voir un bon signe pour les négociations futures.
Le chef de la diplomatie turque a réclamé une rencontre immédiate entre l'Iran et le groupe de Vienne, composé de l'AIEA, de la Russie, des États-Unis et de la France. Hier soir, les États-Unis ont pour leur part dit « espérer » une prochaine réunion entre l'Iran et les six puissances. « Nous sommes tout à fait prêts à continuer la discussion avec l'Iran sur les détails de notre proposition initiale au sujet du réacteur de recherche de Téhéran », a déclaré le porte-parole du département d'État Philip Crowley.
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