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Moyen Orient et Monde - Nucléaire

Ankara : l’Iran prêt à cesser l’enrichissement d’uranium si le compromis de Téhéran est ratifié

Téhéran a promis de cesser d'enrichir son uranium si l'accord turco-brésilo-iranien est endossé par la communauté internationale, a affirmé Ankara hier.

L’annonce a été faite hier par le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu.Kerim Okten/Pool/Reuters

Ankara a annoncé hier que l'Iran serait prêt à cesser d'enrichir de l'uranium à 20 % si la communauté internationale endossait le projet de compromis qu'il a accepté en mai à Téhéran avec la Turquie et le Brésil. Ce projet, qui prévoit la fourniture à l'Iran d'uranium enrichi à 20 % pour ses besoins de recherche en échange de sa cession d'une quantité dix fois supérieure de métal faiblement enrichi, avait été ignoré par les grandes puissances négociant avec Téhéran. Mais le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a dit avoir, avec son collègue brésilien Celso Amorim, reçu dimanche de leur homologue iranien Manouchehr Mottaki la promesse que l'Iran cesserait d'enrichir son uranium à 20 % si le compromis de Téhéran était ratifié.
Entre-temps, les six puissances - Chine, Russie, États-Unis, Allemagne, France et Grande-Bretagne - ont obtenu du Conseil de sécurité de l'ONU un quatrième train de sanctions pour dissuader l'Iran de poursuivre un programme nucléaire soupçonné d'avoir des finalités militaires. Le Conseil de sécurité exige que l'Iran cesse toutes ses activités d'enrichissement. Téhéran a seulement informé lundi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de Vienne qu'il était prêt à reprendre les discussions sur le projet d'échange de combustible. Si celui-ci était adopté, l'Iran accepterait de dissiper les doutes sur son programme nucléaire, a affirmé Ahmet Davutoglu. Ce dernier a fait état de cet « important message de Mottaki » lors d'une conférence de presse conjointe à l'occasion d'une visite en Turquie de son homologue allemand Guido Westerwelle, qui a déclaré y voir un bon signe pour les négociations futures.
Le chef de la diplomatie turque a réclamé une rencontre immédiate entre l'Iran et le groupe de Vienne, composé de l'AIEA, de la Russie, des États-Unis et de la France. Hier soir, les États-Unis ont pour leur part dit « espérer » une prochaine réunion entre l'Iran et les six puissances. « Nous sommes tout à fait prêts à continuer la discussion avec l'Iran sur les détails de notre proposition initiale au sujet du réacteur de recherche de Téhéran », a déclaré le porte-parole du département d'État Philip Crowley.

Ankara a annoncé hier que l'Iran serait prêt à cesser d'enrichir de l'uranium à 20 % si la communauté internationale endossait le projet de compromis qu'il a accepté en mai à Téhéran avec la Turquie et le Brésil. Ce projet, qui prévoit la fourniture à l'Iran d'uranium enrichi à 20 % pour...

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