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Actualités - Assassinat de Hariri

Nasrallah propose la création d'une commission libanaise ad hoc pour poursuivre les "faux témoins"

Le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, qui a dit récemment s'attendre à une mise en cause de membres de son parti par un tribunal de l'ONU dans l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, a appelé dimanche à la création d'une commission ad hoc libanaise pour convoquer les "faux témoins".

"Il y a un grand complot qui se prépare contre le Liban et contre la Résistance", a affirmé Nasrallah à l'occasion d'une cérémonie en l'honneur des fils et filles de "martyrs" du Hezbollah./

"Nous sommes une partie contre laquelle on fabrique une accusation (...) il y a un grand complot qui se prépare contre le Liban et contre la Résistance (le Hezbollah, ndlr)", a affirmé Nasrallah dans un discours diffusé sur écran géant à l'occasion d'une cérémonie en l'honneur des fils et filles de "martyrs" du Hezbollah.
"Si le Conseil des ministres ou le Comité de dialogue national se réunissent pour discuter de cette question, nous y sommes favorables", a-t-il dit, en référence au comité chargé de discuter de la stratégie de défense du pays.

Le secrétaire général du Hezbollah a ensuite proposé la création d'une commission libanaise ad hoc qui sera chargée de convoquer les "faux témoins" dans l'enquête sur l'assassinat de Rafic Hariri.

"Il y a quelque chose qui se prépare (contre le Hezbollah). Nous devons donc voir tous ensemble comment y faire face, comment traiter cette question", a-t-il poursuivi.
"Nous ne permettrons à personne au monde, quelque soit son importance, de toucher à la dignité de la Résistance, qui est la chose la plus chère à nos coeurs", a-t-il prévenu.
Jeudi, Nasrallah avait affirmé que le Premier ministre Saad Hariri l'avait informé en mai que des membres du Hezbollah seraient "désignés par l'acte d'accusation" du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), créé en 2007 par l'ONU.
Le TSL doit publier l'acte d'accusation entre "septembre et décembre", selon son président Antonio Cassese.
La perspective d'une mise en cause du Hezbollah, acteur incontournable de la politique libanaise, fait craindre un renouvellement des violences à caractère confessionnel de mai 2008 qui avaient opposé des partisans du sunnite Saad Hariri et ceux du parti chiite, et fait une centaine de morts.
Samedi, M. Hariri a réagi au discours de Nasrallah en appelant au "calme" face aux "tentatives (...) d'organiser des campagnes pour inquiéter les Libanais".

"Nous sommes une partie contre laquelle on fabrique une accusation (...) il y a un grand complot qui se prépare contre le Liban et contre la Résistance (le Hezbollah, ndlr)", a affirmé Nasrallah dans un discours diffusé sur écran géant à l'occasion d'une cérémonie en l'honneur des fils et filles de "martyrs" du...