"Cette mission d'experts ne vise pas à trouver la vérité, mais à donner satisfaction aux pays non démocratiques contrôlant le Conseil des droits de l'Homme qui forment une majorité automatique anti-israélienne", a ajouté ce responsable.
Deux ministres ont adopté de leur côté des positions totalement contradictoires sur l'attitude que devrait adopter Israël. Le ministre travailliste des Affaires sociales Yitzhak Herzog a estimé que "refuser de coopérer avec cette mission peut aggraver la situation".
En revanche, le ministre de l'Intérieur Elie Yishaï, chef du Shass, un parti ultra-orthodoxe, a répété que "l'armée israélienne est la plus morale du monde". "Il ne faut pas faire le jeu de l'hyprocrisie internationale et ne pas laisser entrer les membres de cette commission en Israël" pour y mener leur enquête.
Ces deux ministres ont fait ces déclarations à la presse à l'occasion de la réunion hebdomadaire du gouvernement.
Les trois experts nommés par Conseil des droits de l'Homme de l'ONU doivent prendre part à une "mission internationale indépendante d'établissement des faits chargée d'"enquêter sur les violations du droit international ... résultant de l'attaque israélienne contre la flottille de bateaux transportant de l'aide humanitaire"".
Les experts nommés par l'ONU sont Karl Hudson-Phillips (Trinité-et-Tobago), Desmond de Silva (Royaume-Uni) et Mary Shanthi Dairiam (Malaisie).
Ceux-ci vont prendre contact avec toutes les parties concernées avant de partir pour la région. Ils doivent présenter le résultat de leurs investigations au Conseil des droits de l'Homme, en septembre prochain.
La Turquie et les Palestiniens réclament la constitution d'une commission internationale indépendante. Le Conseil de sécurité de l'ONU a de son côté exigé "une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux".
Israël avait refusé de coopérer avec une précédente commission d'enquête du Conseil des droits de l'Homme présidée par le juge Richard Goldstone, qui avait accusé dans son rapport Israël et des groupes palestiniens d'avoir commis des crimes de guerre pendant l'Opération "Plomb durci" de l'armée israélienne à Gaza, du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009.
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