Le Tchad et le Soudan ont tourné "la page sombre" de leur histoire et envisagent l'avenir à travers des projets communs, a affirmé mercredi le président tchadien Idriss Deby Itno après avoir accueilli son homologue Omar el-Béchir à N'Djamena pour un sommet régional.
"Nous avons tourné ensemble, avec mon frère Béchir, la page sombre de notre histoire", a déclaré M. Deby dans un entretien en français à la télévision publique soudanaise, en présence d'un journaliste de l'AFP.
"Nous croyons en l'avenir de nos deux pays", a-t-il ajouté, après avoir chaleureusement accueilli M. Béchir qui doit participer jeudi et vendredi au 12e sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad, 28 pays).
Voisins, le Tchad et le Soudan connaissaient depuis 2005 des relations heurtées et une guerre par groupes rebelles interposés. Début 2010, ils ont entrepris de normaliser leurs rapports et ont signé mi-janvier un accord assorti d'un "protocole de sécurisation des frontières".
Lors d'un premier entretien avec M. Béchir, "nous avons abordé les questions de développement avec l'ouverture de Port-Soudan (principal port du Soudan, sur la mer Rouge, dans l'est du pays) aux hommes d'affaires tchadiens", a expliqué le président Deby, dont le pays n'a pas d'accès à la mer.
"Nous avons également parlé de la prolongation du chemin de fer de Nyala (capitale du Darfour-Sud, dans l'ouest du Soudan) à Abéché", grande ville de l'est tchadien, a ajouté M. Deby.
Il n'a pas fourni de calendrier et d'estimations chiffrées.
Le président Béchir avait déclaré à la presse à son arrivée s'être rendu à N'Djamena, en dépit de mandats d'arrêts lancés contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), pour "tourner la page après les différends" avec le Tchad.
Omar el-Béchir fait l'objet depuis mars 2009 d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour (ouest soudanais) et, depuis la semaine dernière, d'un second mandat pour génocide.
Ce déplacement au Tchad est son premier dans un pays reconnaissant la CPI, tenu donc de l'interpeller et de le livrer à cette juridiction. Les autorités tchadiennes ont indiqué mercredi qu'il ne sera pas appréhendé au Tchad.
"Nous avons tourné ensemble, avec mon frère Béchir, la page sombre de notre histoire", a déclaré M. Deby dans un entretien en français à la télévision publique soudanaise, en présence d'un journaliste de l'AFP.
"Nous croyons en l'avenir de nos deux pays", a-t-il ajouté, après avoir chaleureusement accueilli M. Béchir qui doit participer jeudi et vendredi au 12e sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad, 28 pays).
Voisins, le Tchad et le Soudan connaissaient depuis 2005 des relations heurtées et une guerre par groupes rebelles interposés. Début 2010, ils ont entrepris de normaliser leurs rapports et ont signé mi-janvier un accord assorti d'un "protocole de sécurisation des frontières".
Lors d'un premier entretien avec M. Béchir, "nous avons abordé les questions de développement avec l'ouverture de Port-Soudan (principal port du Soudan, sur la mer Rouge, dans l'est du pays) aux hommes d'affaires tchadiens", a expliqué le président Deby, dont le pays n'a pas d'accès à la mer.
"Nous avons également parlé de la prolongation du chemin de fer de Nyala (capitale du Darfour-Sud, dans l'ouest du Soudan) à Abéché", grande ville de l'est tchadien, a ajouté M. Deby.
Il n'a pas fourni de calendrier et d'estimations chiffrées.
Le président Béchir avait déclaré à la presse à son arrivée s'être rendu à N'Djamena, en dépit de mandats d'arrêts lancés contre lui par la Cour pénale internationale (CPI), pour "tourner la page après les différends" avec le Tchad.
Omar el-Béchir fait l'objet depuis mars 2009 d'un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour (ouest soudanais) et, depuis la semaine dernière, d'un second mandat pour génocide.
Ce déplacement au Tchad est son premier dans un pays reconnaissant la CPI, tenu donc de l'interpeller et de le livrer à cette juridiction. Les autorités tchadiennes ont indiqué mercredi qu'il ne sera pas appréhendé au Tchad.
Le Tchad et le Soudan ont tourné "la page sombre" de leur histoire et envisagent l'avenir à travers des projets communs, a affirmé mercredi le président tchadien Idriss Deby Itno après avoir accueilli son homologue Omar el-Béchir à N'Djamena pour un sommet régional."Nous avons tourné ensemble, avec mon frère Béchir, la...
Les plus commentés
Au royaume de France, la Palestine muselée
Faut-il craindre la route de l’Aéroport international de Beyrouth ?
Pierre Haski : Le 7 octobre a définitivement enterré la solution à un État