Rechercher
Rechercher

Actualités

Assad et Hariri d'accord : priorité au contrôle des frontières communes

Le président syrien Bachar el-Assad et le Premier ministre Saad Hariri se sont mis d'accord, dimanche, à Damas sur la nécessité de poursuivre l'action pour contrôler les frontières communes afin de lutter contre la contrebande et contre tous les actes illégaux.

 

Pour "renforcer la confiance", nous avons demandé aux comités communs pour la démarcation des frontières entre le Liban et la Syrie et sur les personnes disparues de poursuivre leurs travaux ont-ils conclu.

La Syrie et le Liban ont conclu dimanche des accords de coopération dans les domaines de la justice, du tourisme, de l'enseignement et de l'agriculture, à l'occasion d'une nouvelle visite du Premier ministre libanais Saad Hariri à Damas.
Au total, 17 accords ont été signés entre le Liban et son ancienne puissance de tutelle, au terme d'entretiens qualifiés d'"excellents" par M. Hariri et son homologue syrien Mohammad Naji Otri.
M. Hariri, qui effectuait sa troisième visite en Syrie depuis décembre, a ensuite été reçu par le président syrien Bachar el-Assad.
Le fils de l'ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri a affirmé devant la presse que sa relation avec M. Assad était "basée sur la sincérité et la franchise". "Au fil des rencontres, une relation amicale s'est bâtie entre le président Assad et moi-même, ce qui renforce les intérêts des citoyens libanais et syriens", a-t-il ajouté.
En décembre 2009, à l'issue de sa première visite à Damas depuis l'assassinat à Beyrouth de son père en février 2005, Saad Hariri avait souhaité l'établissement de relations "privilégiées et sincères" avec la Syrie.
"Nous voulons bâtir une relation avec la Syrie sur les choses positives" qui ont été réalisées comme l'ouverture des ambassades à Damas et à Beyrouth, l'échange d'ambassadeurs, avait-il dit.
En réponse à une question sur un éventuel acte d'accusation contre le Hezbollah qui serait émis par le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), chargé de juger les assassins de Rafic Hariri, Saad Hariri a demandé que "tout le monde reste calme".
"Il faut rester calme quelles que soient les difficultés, dans l'intérêt du Liban", a-t-il estimé.
Selon l'agence syrienne Sana, MM. Hariri et Otri ont affirmé au cours de leurs entretiens l'attachement des deux pays "à renforcer leurs relations dans le cadre du traité de fraternité" signé en 1991.
Le camp de M. Hariri, soutenu par l'Occident et l'Arabie saoudite, a remporté les législatives libanaises de juin 2009, face au camp mené par le Hezbollah, soutenu par la Syrie.
Propulsé dans l'arène politique après l'assassinat de son père, Saad Hariri n'avait jamais eu de contacts officiels avec le régime syrien jusqu'à fin 2009.

Pour "renforcer la confiance", nous avons demandé aux comités communs pour la démarcation des frontières entre le Liban et la Syrie et sur les personnes disparues de poursuivre leurs travaux ont-ils conclu.
La Syrie et le Liban ont conclu dimanche des accords de coopération dans les domaines de la justice, du tourisme, de l'enseignement et de...