"Les prochains mois seront décisifs pour déterminer si nous pouvons nous acheminer vers des négociations directs" entre Palestiniens et Israéliens, selon la lettre de Ban Ki-moon au Comité de l'Onu pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, réuni à Rabat les 1er et 2 juillet.
Ce comité onusien regroupe notamment les représentants des Etats africains, les responsables de l'Onu et certaines ONG pour "une solution globale, juste et durable" à la question palestinienne, selon les organisateurs de cette rencontre.
"Il ne peut y avoir de paix dans la région (ndlr: du Moyen Orient) sans un Etat palestinien avec pour capitale Jérusalem", a affirmé pour sa part Taib Fassi Fihri, le ministre marocain des affaires étrangères après la réunion du Comité.
"L'Onu doit jouer son rôle dans ce dossier (palestinien) à travers ses structures, comme le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale", a ajouté M. Fassi Fihri.
Selon Ahmed Qoraï, membre du comité exécutif de l'OLP qui était présent à cette réunion, "il y a aujourd'hui deux parties. L'une est forte et soutenue par les Etats-Unis (...) et l'autre est faible mais avec la volonté de réaliser ses objectifs légitimes".
"Cette réunion a pour but de conforter le soutien des Etats africains à notre cause car la situation est chaotique à Jérusalem", a conclu M. Qoraï.
Le Maroc organise pour la seconde fois la réunion de ce comité onusien, après l'avoir accueilli en 2002.
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