Vous souvenez-vous de leur fameux hymne Je ne veux pas travailler, qu'ils avaient entonné au Liban, il y a dix ans exactement, lors d'un concert « caliente » au Waves Aqua Park ?
Mais résumer Pink Martini à ce tube de 1997 serait assurément réducteur ; le groupe américain, originaire de Portland, dans l'Oregon, étant l'auteur de quatre albums remarquables, tous d'une variété bigarrée.
Et ils chantent, maintenant... En anglais, espagnol, français, japonais et même arabe... « Notre choix de chanter en plusieurs langues est notre façon à nous de prouver notre ouverture sur le monde, sur l'autre. Non, les États-Unis ne sont pas peuplés que de George Bush ! », affirmaient-ils récemment lors d'une interview.
« C'est une façon de dire f... à W. Bush ainsi qu'à son père qui, lorsqu'il était au pouvoir, avait qualifié Portland de "petit Beyrouth" du fait de l'importance du mouvement protestataire dans cette région. »
Outre cet anticonformisme des plus rafraîchissants, Pink Martini s'est forgé une réputation « live » des plus renommées. Musique universelle brassant les sonorités des percussions, des cuivres, des cordes et des voix ; chansons mêlant les différentes cultures en un tableau sonore exotique et sensuel, Pink Martini est une bouffée d'air frais dans un monde musical stéréotypé et sclérosé par les formats commerciaux. « C'est vrai que nous nous voyons un peu comme des archéologues de la musique, disent-ils. Quelque part, en nous plongeant dans des répertoires de chansons passées qui nous sont au départ totalement inconnues, nous nous rapprochons de la démarche d'un historien. »
Créé en 1994 autour du pianiste Thomas Lauderdale et de la chanteuse China Forbes, Pink Martini a été l'ovni que personne n'a vu arriver. Rendez-vous donc ce samedi, avec un cocktail pour voir la vie en... Pink.
Mais résumer Pink Martini à ce tube de 1997 serait assurément réducteur ; le groupe américain, originaire de Portland, dans l'Oregon, étant l'auteur de quatre albums remarquables, tous d'une variété bigarrée.
Et ils chantent, maintenant... En anglais, espagnol, français, japonais et même arabe... « Notre choix de chanter en plusieurs langues est notre façon à nous de prouver notre ouverture sur le monde, sur l'autre. Non, les États-Unis ne sont pas peuplés que de George Bush ! », affirmaient-ils récemment lors d'une interview.
« C'est une façon de dire f... à W. Bush ainsi qu'à son père qui, lorsqu'il était au pouvoir, avait qualifié Portland de "petit Beyrouth" du fait de l'importance du mouvement protestataire dans cette région. »
Outre cet anticonformisme des plus rafraîchissants, Pink Martini s'est forgé une réputation « live » des plus renommées. Musique universelle brassant les sonorités des percussions, des cuivres, des cordes et des voix ; chansons mêlant les différentes cultures en un tableau sonore exotique et sensuel, Pink Martini est une bouffée d'air frais dans un monde musical stéréotypé et sclérosé par les formats commerciaux. « C'est vrai que nous nous voyons un peu comme des archéologues de la musique, disent-ils. Quelque part, en nous plongeant dans des répertoires de chansons passées qui nous sont au départ totalement inconnues, nous nous rapprochons de la démarche d'un historien. »
Créé en 1994 autour du pianiste Thomas Lauderdale et de la chanteuse China Forbes, Pink Martini a été l'ovni que personne n'a vu arriver. Rendez-vous donc ce samedi, avec un cocktail pour voir la vie en... Pink.
Vous souvenez-vous de leur fameux hymne Je ne veux pas travailler, qu'ils avaient entonné au Liban, il y a dix ans exactement, lors d'un concert « caliente » au Waves Aqua Park ? Mais résumer Pink Martini à ce tube de 1997 serait assurément réducteur ; le groupe américain, originaire de Portland, dans l'Oregon,...
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