L'Italie soutient "pleinement et avec conviction" les efforts pour obtenir la libération du soldat israélien Gilad Shalit détenu depuis quatre ans par le Hamas, a annoncé le chef de la diplomatie italienne Franco Frattini, en recevant jeudi à Rome le père du jeune homme.
L'enlèvement et la détention de M. Shalit enfreignent "toutes les règles internationales et démontrent la nature terroriste du Hamas", a poursuivi M. Frattini, en estimant que cela "confirme que les pays de l'UE ne peuvent pas le considérer comme un interlocuteur politique".
En même temps, a estimé M. Frattini, il faut collaborer avec ceux qui "peuvent exercer des pressions sur le Hamas", afin de parvenir à un échange entre Shalit et plusieurs milliers de prisonniers palestiniens comme l'a proposé un médiateur allemand.
Selon M. Frattini, l'Italie oeuvre avec ses "propres interlocuteurs" comme les pays arabes "amis", la Turquie et le Quartette afin de mettre fin à "cette très grave violation de toutes les règles internationales".
Pour sa part, Noam Shalit, le père du jeune soldat, a invité l'Italie qui est "l'un des acteurs principaux de l'UE au Moyen Orient" à accroître la pression internationale en faveur de la libération de Gilad Shalit.
Noam Shalit a dit "apprécier" la préoccupation exprimée par le ministre mais il a estimé qu'à la fois l'Union européenne et l'Italie pouvaient "faire davantage", estimant que Rome dispose des "canaux justes" pour que les choses progressent.
Le ministre a par ailleurs souligné le "soutien absolu" apporté par l'Italie aux pressions exercées sur Israël pour que l'embargo à l'égard de Gaza soit "atténué et levé".
A Rome, les feux illuminant le Colisée devaient être symboliquement éteints jeudi soir à 23H00 (minuit heure israélienne) au cours d'une cérémonie pour demander la libération du jeune soldat, en présence du père du soldat, du maire de Rome Gianni Alemanno et du chef de la communauté juive de Rome, Riccardo Pacifici.
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