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Sport - Basket-ball - NBA

Les Celtics de Boston ont de la réserve

Boston est revenu à 2-2 en s'imposant sur son parquet (96-89), lors du quatrième match de la finale NBA. Les Celtics ont pu compter sur leur banc et notamment Glen « Big Baby » Davis, pour faire la différence dans le quatrième quart-temps.

Les Celtics recollent au score grâce au remplaçant Glen Davis qui a sorti le grand jeu lors du dernier quart, offrant une victoire inespérée à Boston. Getty images/AFP

Grâce à cette victoire sur le parquet de la TD Arena à Boston, les deux franchises les plus titrées de l'histoire des play-offs sont maintenant à égalité 2-2. Critiqué depuis le début de la finale, Kevin Garnett tout comme dans le « Game 3 » a encore été l'homme du match avec une stat 13 points, 6 rbs, 3 pds. Le jeune Rondo a montré, comme il l'a fait depuis le début des play-offs - et même le début de la saison -, qu'il est le nouvel homme fort des Celtics, enregistrant 10 points, 5 rbds, 3 pds. Paul Pierce quant à lui s'est aussi montré décisif en marquant 19 points, 6 rbds, 5 pds. Du côté des Lakers, Bryant, et malgré pas mal de ratés inhabituels avec plusieurs « air ball » sur « jumps shots » à la limite de la peinture, a quand même été le meilleur marqueur avec 33 points.

Davis à la rescousse
Le Big Three pourra peut-être dire un grand merci à son banc et notamment Glen « Big Baby » Davis dans quelques jours. Les finales NBA, et les play-offs en général, offrent toujours de belles histoires. Jeudi, c'est Glen Davis qui a réussi à piquer la vedette à Rajon Rondo, Paul Pierce, Kevin Garnett ou encore Ray Allen. Précieux mais sans être étincelant depuis le début des play-offs, l'intérieur des Celtics est sorti de son banc pour être le facteur X de ce quatrième match et permettre à Boston d'égaliser face aux Lakers.
Déjà utile lors des trois premières périodes pour épauler Paul Pierce, Davis a mené la charge pour inverser la tendance en marquant neuf de ses 18 points au quatrième quart-temps. « Je me suis senti comme une bête. Comme si on ne pouvait pas m'arrêter. Ce n'était qu'une question de volonté et de détermination », a résumé Davis, le symbole des remplaçants qui ont changé la donne jeudi. Si le Big Three a apporté sa pierre à l'édifice (19 points pour Pierce, 16 points, 6 rbds pour Garnett et 12 points, 5 rbds pour Allen), Doc Rivers a en effet trouvé la bonne formule sans une grande partie de ses stars pour permettre à son équipe de s'envoler au tableau d'affichage.

Bynum limité
Avec seulement Ray Allen sur le parquet aux côtés de Nate Robinson, Tony Allen, Rasheed Wallace et bien sûr Glen Davis, la franchise du Massachusett a infligé un 12 à 2 aux Californiens pour reprendre l'avantage au début de la quatrième période et faire le trou (66-74, à 8 minutes du terme). Ray Allen et Glen Davis ont mis le feu. Et ensuite, Nate Robinson (12 points en 17 minutes), Paul Pierce, de retour, et compagnie ont pu gérer leur petit matelas d'avance.
Dans cette finale où le perdant a toujours su répondre le match d'après, les Lakers espèrent maintenant se remettre dans le droit chemin pour rebondir dimanche et se mettre en position de force avant les deux dernières rencontres à LA. Ils espèrent surtout qu'Andrew Bynum aura suffisamment de temps pour se reposer. Toujours touché au genou, le pivot californien n'a joué que 12 petites minutes en première mi-temps et n'a pas eu son impact habituel (2 points, 3 rbds) pour aider Kobe Bryant (33 points) et Pau Gasol (21 points).
Grâce à cette victoire sur le parquet de la TD Arena à Boston, les deux franchises les plus titrées de l'histoire des play-offs sont maintenant à égalité 2-2. Critiqué depuis le début de la finale, Kevin Garnett tout comme dans le « Game 3 » a encore été l'homme du match avec une stat 13...

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