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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Le marquis et sa Vénus

Le mariage de Moussa de Freige avec la belle Andreea a mis le feu à Hoch Sned où la mariée, arrivée à bord d'une décapotable rouge des années cinquante précédée d'une cavalerie à la békaiote, a été accueillie par quelque deux cents invités heureux, simplement heureux d'être là. La bénédiction nuptiale, qui a été célébrée dans la petite chapelle de la propriété au son d'un Ave Maria interprété par un guitariste et une chanteuse, a été suivie d'un déjeuner champêtre au cours duquel le champagne rosé de Gaby Bocti et les vins d'Étienne Debbané ont coulé à gogo, accompagnant comme une Vénus son marquis le piano et le saxophone de Raja Rayess. Les tables dressées sous des immenses voiles blancs étaient décorées de fleurs blanches, lilas et mauves, et, bien sûr, d'épis de blé... Sauf que personne n'y faisait très attention : le flamboyant buffet était, comme disent les Anglo-Saxons, flawless : tout le monde, même les Kate Moss les plus aguerries, s'est resservi au moins trois fois. En réalité, l'ambiance était tellement authentique et gracieuse que le déjeuner s'est étiré en une garden-party animée jusqu'à 22h30 par un DJ venu spécialement de Mykonos, le sculptural Kimon, qui a mis le feu aussi bien sur la dancefloor que dans plein de cœurs : il est si beau, paraît-il, que même Robert Pattinson peut aller se rhabiller ! En quittant, chaque invité a emporté avec lui L'Orient-Le Jour édité spécialement pour l'occasion par Soraya de Freige et qui étale sur huit pages en couleur la love story de Moussa et Andreea... Et comme maman Nayla pense toujours à tout, une page a été réservée au Commerce du Levant sous une rubrique intitulée « L'évolution du pouvoir d'achat de Moussa ».

À la recherche du french kiss...

« Vous connaissiez certainement les jardins à la française, la littérature, le théâtre, la comédie, la mode à la française, les baisers à la française, voire même les hot-dogs et les frites à la française - dont nous ne réclamons d'ailleurs aucune paternité ... - alors permettez-moi aujourd'hui de vous présenter l'apéritif à la française », s'est exclamé l'ambassadeur Denis Pietton dans son discours à la Résidence des Pins lors du lancement de cet événement, un véritable mini-14 Juillet... Ah, ce baiser à la française qui n'en finira jamais de faire chavirer la planète : alors que les invités goûtaient, dégustaient et savouraient les mets dans une atmosphère agréable de partage et d'échanges, on entend le représentant d'un pays occidental, au demeurant bien joli, demander à un serveur : « S'il vous plaît, où puis-je le trouver ce baiser à la française ? »

Les chauffeurs du pharaon Sawiris

« Je suis un capitaliste de la tête aux pieds et je m'en fous des gauchos », a lancé Naguib Sawiris, le magnat égyptien de la téléphonie mobile OTH, lors de la conférence donnée à l'Université américaine de Beyrouth sur le rôle des grandes firmes dans les politiques nationales et régionales. Mais que les réacs et les gauchistes se rassurent : le Martin Bouygues du Nil a précisé que les chauffeurs travaillant pour lui touchent des salaires supérieurs à ceux des ministres égyptiens - autant dire une simple note de frais par rapport aux comptes en banque pharaoniques de ce grand opérateur GSM du Moyen-Orient et du Maghreb, deuxième homme le plus riche du continent africain et 374e fortune mondiale selon le classement Forbes 2010.

Barry Lyndon et Basic Instinct au Burgundy

Au dîner organisé par Alfred Asseily au Burgundy et concocté par la célèbre toque blanche doublement étoilé Nicolas Le Bec, toutes les attentions, tous les yeux, toutes les rétines, tous les palais et même tous les tympans n'étaient braqués que sur l'éclat d'une robe rubis sombre et flamboyante. Les hommes s'extasiaient devant son corps net et puissant, délicat et sensuel. L'ampleur de son bouquet éveillait une admiration qui touchait au divin. Même Marisa Berenson dans Barry Lyndon ou Sharon Stone dans Basic Instinct n'avaient pas provoqué un tel ravissement ou de telles rougeurs ! Pour les palais des connaisseurs, les plus grandes stars ne peuvent rivaliser avec la magique Romanée Conti, dont le prix varie entre plusieurs centaines et 18 000 euros, voire davantage, selon les millésimes. Et ce soir- là, ce vieux vin de Bourgogne, élevé et récolté sur une parcelle de moins de deux hectares pour une production d'environ 6 000 bouteilles par an, a coulé à flots. La note a dû être aussi somptueuse que dame Conti, mais ni Étienne Debbané, ou Nabil Chaaya, Garo Chekerjian, Karim Caragulla, Ahmad Tayeb, ou, parmi les rares femmes présentes, May Daouk, ne s'en sont plaints...

ditavonbliss@hotmail.com
Le marquis et sa VénusLe mariage de Moussa de Freige avec la belle Andreea a mis le feu à Hoch Sned où la mariée, arrivée à bord d'une décapotable rouge des années cinquante précédée d'une cavalerie à la békaiote, a été accueillie par quelque deux cents invités heureux,...

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