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Sport

L’Uruguay intenable devant, mais fragile derrière

Adversaire de l’équipe de France lors de la prochaine Coupe du monde, l’Uruguay et son joueur Diego Forlan (à droite) continuent de faire forte impression. Andres Stapff/Reuters

Des attaquants efficaces, deux meneurs de jeu en verve, des latéraux percutants : l'Uruguay a confirmé son potentiel offensif mercredi contre Israël (4-1), tout en affichant ses lacunes défensives à deux semaines de son premier match du Mondial contre la France.
L'Uruguay, déjà auteur d'un succès probant en Suisse (3-1) en mars, a fait le plein de confiance contre une équipe israélienne rajeunie, pour son dernier match de préparation à Montevideo, après avoir arraché sa qualification en repêchage contre le Costa Rica.
Comme un symbole, Alcides Ghiggia, auteur du but qui a offert à l'Uruguay son deuxième titre mondial lors de la finale contre le Brésil en 1950, est venu avec le président José Mujica remettre à l'équipe le drapeau national qu'elle espère hisser haut en Afrique du Sud.
« Il faudra être sérieux pour les battre », estime le nouveau sélectionneur israélien, l'ex-international français Luis Fernandez.« C'est une équipe très puissante, avec une bonne défense et des attaquants qui profitent de la moindre erreur des adversaires », abonde l'entraîneur des espoirs français, Erick Mombaerts, venu espionner la Celeste. Comme elle l'avait montré en qualifications (28 buts marqués en 18 matches), cette équipe d'Uruguay est plus offensive que ses devancières. « Le danger, c'est ses deux attaquants », insiste Fernandez.

Presser haut
Diego Forlan a encore inscrit un but et Luis Suarez a été très actif, même s'il n'a pas marqué. Le joker de luxe Sebastian Abreu s'est en outre fendu d'un doublé. Les attaquants ont été parfaitement servis par deux meneurs de jeu aux styles différents : « Nacho » Gonzalez, dont la technique et la vision du jeu sont intactes après un an et demi d'absence sur blessure, et le jeune Nicolas Lodeiro, qui use de sa vitesse pour dynamiter les défenses.
D'où l'analyse de Fernandez : « Il faut bloquer la relation avec les passeurs » pour empêcher les attaquants d'avoir « de bonnes munitions ». Le pressing est la clé. Il faut « peut-être récupérer plus haut, reculer moins qu'on ne l'a fait, mettre de la vitesse. Ça peut les déranger, car ils aiment imposer leur rythme et si on les laisse sortir, ils jaillissent rapidement sur les côtés », souligne l'ancien entraîneur du Paris-SG. Les deux latéraux Maximiliano Pereira et surtout Alvaro Pereira, auteur du deuxième but, ont sans cesse apporté le surnombre sur les ailes.Revers de la médaille : ils peuvent être pris à revers, comme sur le but israélien, où l'auteur du centre a jailli dans le dos d'Alvaro Pereira, et la charnière a été trop lente pour combler les brèches. À trois avant la pause ou quatre après, la défense manque de solidité. Elle a encaissé au moins un but lors de 10 de ses 11 derniers matches. « Il nous reste deux semaines pour améliorer ce qui n'a pas été bon, mais dans l'ensemble, nous allons bien », tempère le sélectionneur uruguayen, Oscar Tabarez. « Nous partons avec un très bon mental. Nous n'avons rien gagné mais n'avons rien à perdre non plus. Ce match contre la France est le plus important ! »
Des attaquants efficaces, deux meneurs de jeu en verve, des latéraux percutants : l'Uruguay a confirmé son potentiel offensif mercredi contre Israël (4-1), tout en affichant ses lacunes défensives à deux semaines de son premier match du Mondial contre la France.L'Uruguay, déjà auteur d'un succès probant en Suisse (3-1) en mars,...

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