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Culture - Indé

Serge Yared, l’artiste aux multiples facettes

Musicien, chanteur, DJ, organisateur d'événements culturels. La polyvalence est un art que pratique Serge Yared depuis des années.

The Incompetents en concert. (Tanya Traboulsi)

Au sein de la scène alternative libanaise, Serge Yared est un ovni. Personnage culte de la scène indépendante, cet artiste décalé est le chéri des bobos beyrouthins, qui se précipitent chaque week-end au Walimat Wardé (rue Makdessi) afin de profiter de ses sets surréalistes. Également chanteur et musicien dans la formation folk-pop psychédélique The Incompetents, il est en outre l'un des organisateurs-clés de plusieurs soirées à caractère caritatif ou culturel. Serge Yared a notamment contribué à organiser un concert pour l'association Oumnia, qui s'occupe d'enfants gravement malades, et plus d'une série d'événements pour soutenir un jeune dans le besoin.
Comme beaucoup d'autres acteurs dans son domaine, Serge Yared est d'abord passé par la case CD-thèque, l'un des points névralgiques du courant indépendant beyrouthin. De fil en aiguille, il a ensuite mené en parallèle une carrière de DJ à partir de fin 2005 au café De Prague (Hamra), peaufinant sa touche personnelle, tout en œuvrant à la création de son projet-phare. The Incompetents ont ainsi vu le jour en 2008. Pourtant, le succès n'a pas été immédiatement au rendez-vous. L'excentrique Yared a dû bosser dur pendant des années afin d'imposer cette nouvelle vision artistique. Il se souvient: «Oui, Dieu merci, j'ai eu mon lot de flops! J'ai mixé (...) dans deux ou trois pubs où je n'avais pour seul public que les barmen.» Aujourd'hui, il peut toutefois se féliciter d'avoir eu l'opportunité de collaborer avec la plupart des pointures du mouvement indépendant local: «J'ai eu la chance d'avoir invité des artistes qui ont offert de très belles performances: Charbel Haber, Stéphane Rives, Tania Saleh, Sharif Sehnaoui, Ramzi Hibri, Pop Will Save Us, Zeid Hamdan et ses Wings...»
Pour ce qui est de la situation actuelle de la scène indépendante libanaise, il fait preuve d'optimisme, en dépit d'un manque de fonds ou de soutien administratif. Soulignant que «la scène indépendante est plus vivace que jamais», il conclut: «Les choses ont changé depuis, et c'est tant mieux.»
Au sein de la scène alternative libanaise, Serge Yared est un ovni. Personnage culte de la scène indépendante, cet artiste décalé est le chéri des bobos beyrouthins, qui se précipitent chaque week-end au Walimat Wardé (rue Makdessi) afin de profiter de ses sets surréalistes. Également chanteur et musicien dans la...

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