"Nous insistons sur le principe de parité entre chrétiens et musulmans au Liban, comme le stipule l'accord de Taëf", a affirmé Hariri, dans son discours d'ouverture de la séance. Le chef du gouvernement a ajouté que malgré toutes les difficultés auxquelles le Liban fait face, la volonté des Libanais à coexister pour forger une même nation et leur ouverture à tous les pays du monde n'ont jamais été ébranlées. Hariri a affirmé que le dialogue commence par "le respect des spécificités de l'autre et par le respect de la diversité culturelle et religieuse." "Le dialogue est la seule façon d'éviter l'escalade vers la violence, c'est le moyen démocratique et juste de résoudre les conflits", a-t-il ajouté. Le Premier ministre s'est ensuite attardé sur le sujet de l'occupation israélienne des terres arabes et palestiniennes, demandant "comment le dialogue pourrait-il instaurer la confiance quand l'occupation continue, quand le droit des Palestiniens au retour à leurs terres est bafoué et tant qu'un État palestinien n'a pas été créé?"
À la fin de la séance, M. Hariri a remercié les représentants des pays membres de l'ONU, soulignant l'intérêt que réserve la communauté internationale au Liban, à son indépendance et à sa stabilité. "N'attendons pas la tempête pour réagir, essayons, par le dialogue entre les cultures, d'éviter la naissance des conflits et l'escalade vers la violence", a conclu le Premier ministre.
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