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Jafar Panahi, emprisonné en Iran, remercie la France et le festival

Le cinéaste iranien emprisonné Jafar Panahi a remercié la France et le Festival de Cannes pour leur soutien, dans une lettre écrite depuis sa prison de Téhéran et lue sur les marches du palais des Festivals en présence du ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand.
« C'est à l'occasion de la visite des membres de ma famille que j'ai été informé de vos précieux efforts lors de la première journée d'inauguration du 63e Festival mondial de Cannes », écrit le réalisateur de 49 ans qui avait été invité à rejoindre le jury de cette édition.
Dans sa courte lettre, Jafar Panahi, qui a notamment reçu le Lion d'or à la Mostra de Venise en 2000 pour Le cercle et l'Ours d'argent à la Berlinale en 2006 pour Hors-jeu et a été primé deux fois à Cannes, salue « l'honneur » et « l'humanité » de ces personnalités. « Je remercie tout particulièrement MM. (...) Mitterrand et Kouchner et M. Gilles Jacob (président du festival) pour tous les efforts qu'ils fournissent en vue de ma libération », écrit-il, avant de souligner qu'il est loin d'être seul derrière les barreaux en Iran. « N'oublions pas qu'ici, des milliers de prisonniers sans défense n'ont pas même une seule personne pour relayer leur détresse. Ils n'ont, tout comme moi, commis le moindre crime. Et mon sang n'est pas plus important que le leur », dit le réalisateur qui soutient ouvertement l'opposition iranienne.
Mercredi dernier, lors de la cérémonie d'ouverture, le fauteuil qu'aurait dû occuper le cinéaste de la « nouvelle vague » iranienne était resté symboliquement vide sur l'estrade de l'auditorium du palais des Festivals. Le jour même, Frédéric Mitterrand et son homologue des Affaires étrangères Bernard Kouchner avaient appelé à sa « libération immédiate ».
Les autorités de la République islamique accusent Jafar Panahi d'avoir « préparé un film contre le régime portant sur les événements postélectoraux », référence aux manifestations après la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.
Le cinéaste iranien emprisonné Jafar Panahi a remercié la France et le Festival de Cannes pour leur soutien, dans une lettre écrite depuis sa prison de Téhéran et lue sur les marches du palais des Festivals en présence du ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand.« C'est à l'occasion de la visite des...

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