Parallèlement, un haut responsable du département d'État, sous le couvert de l'anonymat, a affirmé que la visite du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva à Téhéran est sans doute la dernière chance de l'Iran de dialoguer avec la communauté internationale avant des sanctions.
Neuf chefs d'État et de gouvernement, dont le président Lula, sont attendus à Téhéran à l'occasion lundi d'un sommet des pays du G15 qui devrait être dominé par la médiation du Brésil et de la Turquie dans le dossier nucléaire. Ces deux pays, membres du Conseil de sécurité de l'ONU, sont opposés à des sanctions et ont entrepris une médiation pour trouver une issue diplomatique à la crise née de la politique d'enrichissement d'uranium de Téhéran.
Le G15, créé en 1989, regroupe 18 pays du Mouvement des non-alignés, dont le Brésil, le Venezuela, l'Algérie, le Sénégal, le Zimbabwe et le Sri Lanka qui seront représentés par leur président, selon le quotidien gouvernemental Iran.
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