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Sport

Avec son banc, Louis van Gaal voyage en 1re classe

L’entraîneur du Bayern Munich, Louis van Gaal. Le Bayern Munich a de la peine à trouver des défenseurs valides à la veille de sa demi-finale retour de Ligue des champions contre Lyon, mais ça ne le tracasse guère tant il se sent capable de trouver lui aussi le chemin des filets adverses. Les Bavarois ont remporté le match aller 1-0.Robert Pratta/Reuters

Quand Robben, Ribéry ou Olic ne trouvent pas la faille, Louis van Gaal peut « dégainer » Klose, buteur providentiel du Bayern contre Mönchengladbach (1-1) samedi en championnat, qui n'en retrouvera pas moins le banc des remplaçants aujourd'hui à Lyon en Ligue des champions.
Dans n'importe quel autre club en Allemagne ou même en France, Miroslav Klose, Mario Gomez, plus cher transfert de l'histoire de la Bundesliga (30 M EUR), Hamit Altintop et Anatoliy Tymoshchuk seraient d'indiscutables titulaires. Au Bayern, ils doivent se contenter du rôle de joker de luxe ou d'intérimaire.
Klose a beau être l'international allemand en activité le plus prolifique avec 48 buts en 94 sélections et avoir été sacré meilleur buteur du championnat d'Allemagne 2006 et de la dernière Coupe du monde, il ne bénéficie d'aucun traitement de faveur.
Louis van Gaal lui a donné sa chance en début de saison et lui préfère depuis Olic et le jeune Thomas Müller.
Samedi, Klose a répondu présent avec son troisième but de la saison en Bundesliga, au grand bonheur de Van Gaal qui a salué son « coup de génie » en se tapotant ostensiblement le nez.
Si ces internationaux au palmarès déjà bien garni s'accommodent plus ou moins bien de ce statut, Van Gaal n'y voit que des avantages, puisqu'il dispose d'un banc beaucoup plus costaud que celui de Lyon.
À l'aller, lorsque le Bayern s'est retrouvé réduit à dix après l'exclusion de Franck Ribéry, suspendu ce soir, Van Gaal a réagi après la première période en sacrifiant Ivica Olic pour muscler son entre-jeu avec Tymoshchuk, forfait mardi.
Quand, à son tour, Lyon a été privé de Jérémy Toulalan, le technicien néerlandais a lancé dans la bataille Mario Gomez qui a ouvert des espaces dans la défense française pour Robben, auteur du but de la victoire.
Le système Van Gaal fonctionne, car l'entraîneur a assuré à ses joueurs, et déjà montré, que tout le monde avait sa chance.
« Ce qui compte, c'est l'équipe, pas les joueurs. Chaque joueur doit montrer qu'il est performant, aucun joueur, pas même Ribéry ni Robben, n'a la garantie de jouer », a-t-il martelé récemment.
Malgré le calendrier chargé du Bayern en lice pour un inédit triplé Coupe/championnat/C1, Van Gaal préfère travailler avec un effectif réduit à vingt joueurs, dont des jeunes issus du centre de formation qui bousculent les « stars ».
En janvier, il s'est ainsi débarrassé des fortes têtes et autres joueurs ne collant pas à sa philosophie comme Luca Toni, Alexander Baumjohann, Breno ou encore Edson Braafheid, pourtant recruté par Van Gaal.
Une prochaine charrette est en préparation et l'Ukrainien Tymoshchuk, acquis pour 10 M EUR à la demande de Jürgen Klinsmann avant son limogeage, devrait en faire partie : « C'est le meilleur milieu défensif avec qui j'ai jamais travaillé, mais dans mon système de jeu, je n'ai pas besoin de joueur comme lui », a asséné le Néerlandais.
Quand Robben, Ribéry ou Olic ne trouvent pas la faille, Louis van Gaal peut « dégainer » Klose, buteur providentiel du Bayern contre Mönchengladbach (1-1) samedi en championnat, qui n'en retrouvera pas moins le banc des remplaçants aujourd'hui à Lyon en Ligue des champions.Dans n'importe quel autre club en Allemagne ou même...

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