Dans son allocution, le député maire Philippe Goujon a souligné l'importance des relations entre la France et le Liban, indiquant qu'il rentre d'une tournée au Liban avec le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, et quatre vice-présidents des groupes d'amitié France-Liban, dont lui-même. M. Goujon a rappelé qu'au long de son histoire, la France est toujours intervenue pour la paix au Liban.
Antoine Safar devait, par la suite, jouer le maître de céans, devant une salle archipleine composée pour l'essentiel de Libanais de Paris et en présence de l'attaché culturel de l'ambassade du Liban, Abdallah Naaman. Mécène enthousiaste, il a présenté tour à tour le florilège de jeunes « artistes » qui ont animé le spectacle de chants et de danses, dont sa propre fille Roula Safar, belle voix de mezzo-soprano, qui a interprété des œuvres de Bizet (Carmen), Berlioz (le fameux air de Marguerite), Mendelssohn, dans des duos remarquables avec sa fille Clara, aussi douée que sa mère.
Une scène surréaliste fut celle où Antoine Safar lui-même, entonnant le chant composé par la reine Hortense : Partant pour la Syrie, fit résonner sous les voutes de la grande salle les nombreux Vive l'Empereur émaillant cette chanson. Le très républicain député maire du 15e a eu un sourire retenu !
Jeunes poètes ou écrivains en herbe, pianistes, danseurs d'une troupe arménienne, ainsi que les artistes Patricia Atallah et Naji Freiha se sont succédé pendant près de deux heures sur l'estrade dressée pour l'occasion, avant que les personnes présentes se retrouvent dans une effervescence bien libanaise autour d'un buffet offert par le restaurant Feyrouz.
C. D.
Pour présenter et encourager les jeunes talents franco-libanais, une soirée à la fois très « vieille France » et très bon enfant a été organisée par le comité Merci la France, dans la grande salle des fêtes de la Mairie du 15e arrondissement, sous le patronage du député maire du...
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