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Sport - Formule 1

Vitaly Petrov a fait oublier Grosjean

Vitaly Petrov a fait une excellente course dimanche à Shanghai. Le Russe a terminé à la 7e place du classement général.     Goh Chai Hin/AFP

Le Russe Vitaly Petrov, auteur d'une très belle course dimanche à Shanghai, qu'il a terminée à la 7e place, fait oublier le Français Romain Grosjean, dont il a pris le baquet chez Renault, mais qui brille désormais en endurance.
La réussite fuyait Petrov depuis le début du championnat. Son bilan personnel avant la Chine, deux abandons en course sur problème mécanique et une sortie de piste, faisait pale figure par rapport aux résultats exceptionnels de son coéquipier Robert Kubica, qui avait déjà glané une 2e et une 4e place.
Mais il s'était distingué par ses excellents départs : six positions gagnées à Bahreïn dès sa première ligne droite en F1, huit pilotes croqués à Melbourne dans le même exercice, le Russe montrait qu'il avait du talent. Restait à le confirmer sur la longueur d'une course.
Dimanche à Shanghai, Petrov, profitant du bon choix de Renault de ne pas changer ses pneus prématurément, contrairement à nombre d'écuries, s'est rapidement retrouvé en 4e position, derrière Kubica, à quelques longueurs de ses rivaux.
La deuxième neutralisation de la course au 22e tour a toutefois fait fondre cette avance, ce qui a permis à Lewis Hamilton (McLaren) d'abord, puis à Fernando Alonso (Ferrari) et Michael Schumacher (Mercedes) de le dépasser. Mais le Russe n'allait pas en rester là.
Dixième en piste après son second arrêt aux stands, il commençait par se défaire du benjamin du plateau, Jaime Alguersuari (Toro Rosso). Puis il s'offrait le scalp de... Schumacher et celui de Mark Webber (Red Bull), pour terminer 7e !

« Pas trop mal »
Sympathique mais peu disert, Vitaly Petrov n'a pas pour autant laissé éclater sa joie dimanche. « C'était assez dur », « ce n'est pas trop mal », « une bonne course », a commenté le toujours très peu expansif Russe, au micro d'Europe 1.
« Le problème est que mon casque était plein d'eau. Donc je devais rouler avec ma visière ouverte », a-t-il raconté. Et de conclure sur une touche d'humour : « J'ai d'abord décidé d'économiser mes pneus, puis j'ai poussé fort. S'il y avait eu plus de 60 tours, peut-être aurais-je gagné ? »
Pour le satisfecit, il fallait donc s'adresser à l'encadrement. Et celui-ci de souligner le « rythme rapide et constant dans des conditions difficiles » du Russe, « sa grande maturité », sa « superbe performance » ou encore son dépassement d'un « champion du monde », et pas n'importe lequel.
« Voir Vitaly marquer ses premiers points est fantastique. En plus, il y a mis la manière », s'est réjoui le directeur d'équipe, Éric Boullier, ajoutant :
« Il a réalisé une distance de course complète et je suis certain que cela jouera sur sa confiance pour les prochaines courses. »
Petrov fait donc l'unanimité, au volant d'une Renault à nouveau compétitive. Le Français Romain Grosjean, qui n'avait pas marqué le moindre point, enchaînant les galères durant son court passage en F1 la saison dernière, au volant d'une monoplace beaucoup plus lente, est oublié.
Il court désormais avec succès en endurance dans le nouveau championnat FIA-GT1, qu'il domine après avoir remporté une première course dimanche. « Je suis très heureux, comme vous pouvez l'imaginer », a-t-il réagi après son succès.
Reste que Grosjean dominait Petrov en championnat GP2, antichambre de la F1, quand Renault l'a appelé à la mi-saison pour remplacer Nelson Piquet Jr. Le Français peut pester en voyant les résultats de son ex-coéquipier. Mais sans bonne voiture, en F1, le talent n'est rien.

Le Russe Vitaly Petrov, auteur d'une très belle course dimanche à Shanghai, qu'il a terminée à la 7e place, fait oublier le Français Romain Grosjean, dont il a pris le baquet chez Renault, mais qui brille désormais en endurance.La réussite fuyait Petrov depuis le début du championnat. Son bilan personnel avant la Chine, deux...

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