L'éruption du volcan Eyjafjöll, sous un glacier qui en démultiplie les effets, ne montre aucun signe d'accalmie et les Libanais, bloqués à l'étranger par le nuage de cendres qui cloue au sol la quasi-totalité des avions en Europe, sont obligés, comme tout le monde , de prolonger leur séjour pour une durée indéterminée, avec des conséquences diverses sur leurs engagements professionnels, ou se débrouiller avec les moyens du bord pour rentrer. Ainsi, le président de la société Solidere, Nasser Chammaa, a pris le train de Genève jusqu'à Milan puis s'est payé une course en taxi jusqu'à Rome d'où il pense rallier le Liban par voie maritime ou via l'aéroport de Nice.
Nemr Diab et son gendre Georges ont également connu la galère des transports. Arrivés dans la capitale autrichienne sur le dernier vol Rostock-Vienne, ils ont pris le train pour Munich, puis de Munich à Stuttgart où ils sont arrivés le soir totalement fourbus pour trouver tous les wagons surbondés et les hôtels surbookés. Ils ont du faire des pieds et des mains pour obtenir une nuitée au Four Seasons avant de reprendre le lendemain le train pour Salzbourg et ensuite Paris. Entre-temps, Karine Diab Salamé matraquait son père de coups de téléphone le suppliant de lui ramener son mari qui devait encore pousser son chemin jusqu'en Bulgarie. Les deux hommes ont modifié leur plan pour rentrer à Paris... en attendant un plan B. La vie est dure sans confiture.
La villa Empain... sans Mary
Et toujours à cause de cette horrible poussière volcanique (sauf qu'on dit qu'elle est parfaite pour réguler le réchauffement climatique), Mary Salamé est condamnée à rester à Beyrouth ; elle n'assistera pas demain à l'inauguration de la villa Empain à Bruxelles, un bijou de l'art déco racheté par son frère Jean Boghossian pour installer sa fondation et un centre d'art et de dialogue entre l'Orient et l'Occident - une inauguration à laquelle sera présent le ministre-président de la région bruxelloise, Charles Picqué. On attend aussi le président d'Arménie Serzh Sargsyan... Mais face à la nature, même les chefs d'État n'ont aucun passe-droit. Même topo pour Éliane Mitri, Nora Joumblatt, Maya Corm et Salwa Salman, qui ont forcément modifié leur plan. Mais on applaudit un des rares rescapés d'Eyjafjöll : Rabih Keyrouz qui, à l'instar de grands artistes tels Anish Kapoor, Yohji Yamamoto et Issey Miyake, présente à cette occasion une de ses œuvres et il est déjà sur place.
Rabih Keyrouz, plus fort qu'Eyjafjöll. Et na !
Diablement sympathique, doublement diplomatique...
Malika Berak, en vacances au Liban avec sa fille, a chipé pour quelques jours la vedette à son collègue mais néanmoins compatriote et ami Denis Pietton. La très sympathique ambassadrice de France à Oman a passé ses journées à faire du tourisme (Baalbeck, Zahlé, Byblos) et ses soirées à égayer les dîners donnés en son honneur. Tout le monde s'arrachait Malika, dont Issam et Andrée Daouk qui ont réuni autour d'elle dans leur superbe manoir beyrouthin le président de l'ESA Stéphan Attali et son épouse, l'ancien directeur du Centre culturel français à Damas Sylvain Fourcassier, de passage à Beyrouth, et son épouse Salma, Amal Makarem, Joseph Vallano, directeur de la Mission laïque au Moyen-Orient, et son épouse Marilou, et en visite de repérage à Beyrouth, la Colombienne d'origine Monica Le Chevalier, épouse du futur attaché culturel à l'ambassade de France, lequel prendra ses fonctions en septembre... Un autre dîner, dans une autre et non moins belle demeure, celle de Serge Brounst, a regroupé autour de Berak l'ambassadeur Denis Pietton, l'ancien ministre de la Justice Charles Rizk et son épouse Nayla, May Joumblatt, Michèle de Freige, Nidal Achkar, Robert Boulos, Riad et Nada Assaad, etc.
Et une question à cent mille dollars : de quoi peuvent bien parler deux ambassadeurs de France en exercice à un dîner mondain ? Du gouvernement Fillon ? Du dernier album de Benjamin Biolay ? De la prochaine Coupe du monde de football ? Des dorures du Quai d'Orsay ?
Non. D'Eyjafjöll, bien sûr.
Fumer la moquette pour des Gérard...
Monica Bellucci, Kad Merad, Kristin Scott Thomas, Catherine Deneuve, Carole Bouquet, Dany Boon et Benoît Poelvoorde comptent parmi les principaux nommés pour les « Gérard du cinéma 2010 », prix potaches récompensant le « pire du cinéma français ». En direct sur la chaîne Paris Première, le palmarès sera dévoilé le 10 mai, peu avant le coup d'envoi du Festival de Cannes. « À Cannes, les acteurs vont monter les marches. À Paris, les Gérard vont descendre les acteurs », indiquent les organisateurs dans un communiqué. Créés en 2006, ces prix sont l'équivalent français des Razzie Awards (ou Framboises), parodie des Oscars créée en 1980 aux États-Unis. Le jury des « Gérard du cinéma » réunit une vingtaine de journalistes de grands magazines dont Marianne, Le Monde des livres, Le Nouvel Observateur et Technikart. On ne sait juste pas ce qu'ils ont dû fumer pour que trois des actrices les plus fascinantes d'Europe , Deneuve-Scott Thomas-Bouquet, soient nommées...
ditavonbliss@hotmail.com
La loi d'EyjafjöllL'éruption du volcan Eyjafjöll, sous un glacier qui en démultiplie les effets, ne montre aucun signe d'accalmie et les Libanais, bloqués à l'étranger par le nuage de cendres qui cloue au sol la quasi-totalité des avions en Europe, sont obligés, comme tout le monde , de prolonger leur séjour pour une...
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