La loi, en souffrance depuis près de 18 mois, ouvre les services et les compagnies du secteur public du riche émirat pétrolier du Golfe aux opérateurs du secteur privé, y compris les investisseurs étrangers. Les secteurs du pétrole, du gaz, de la santé et de l'éducation en sont exclus. Selon ce projet, le schéma de privatisation d'une entité publique prévoit que 40 % des actions soient proposées aux citoyens koweïtiens par voie d'une offre publique. En outre, jusqu'à 20 % des actions seront contrôlées par le gouvernement, 5 % à distribuer aux employés koweïtiens de l'entité et les 35 % restants à céder, par appel d'offres, à des investisseurs stratégiques locaux ou étrangers. Les employés koweïtiens d'une entité privatisée auront le droit de garder leur emploi pendant au moins cinq ans, dans les mêmes conditions salariales. Plus de 77 % des 350 000 travailleurs koweïtiens sont employés par le gouvernement, qui les paye généreusement. Les députés favorables au projet avertissent que le gouvernement est confronté à un sérieux problème de « chômage déguisé ». Le secteur public au Koweït contribue à plus de 70 % du PIB de l'émirat, mais il est considéré comme très bureaucratique, peu productif et entravant le processus de réformes. Plus de 94 % des revenus du Koweït proviennent du pétrole. L'émirat compte 1,1 million de nationaux et 2,35 millions de résidents étrangers.
Économie - Moyen-Orient
Koweït : une loi sur la privatisation approuvée en 1re lecture au Parlement
OLJ / le 16 avril 2010 à 23h46
La loi, en souffrance depuis près de 18 mois, ouvre les services et les compagnies du secteur public du riche émirat pétrolier du Golfe aux opérateurs du secteur privé, y compris les investisseurs étrangers. Les secteurs du pétrole, du gaz, de la santé et de l'éducation en sont exclus. Selon ce projet, le schéma de privatisation d'une entité publique prévoit que 40 % des actions soient proposées aux citoyens koweïtiens par voie d'une offre publique. En outre, jusqu'à 20 % des actions seront contrôlées par le gouvernement, 5 % à distribuer aux employés koweïtiens de l'entité et les 35 % restants à céder, par appel d'offres, à des investisseurs stratégiques locaux ou étrangers. Les employés koweïtiens d'une entité privatisée auront le droit de garder leur emploi pendant au moins cinq ans, dans les mêmes conditions salariales. Plus de 77 % des 350 000 travailleurs koweïtiens sont employés par le gouvernement, qui les paye généreusement. Les députés favorables au projet avertissent que le gouvernement est confronté à un sérieux problème de « chômage déguisé ». Le secteur public au Koweït contribue à plus de 70 % du PIB de l'émirat, mais il est considéré comme très bureaucratique, peu productif et entravant le processus de réformes. Plus de 94 % des revenus du Koweït proviennent du pétrole. L'émirat compte 1,1 million de nationaux et 2,35 millions de résidents étrangers.
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