Il était une fois l'amour à deux : Un homme et une femme ; une seule fois encore l'amour à trois : Jules et Jim, mais il n'y en a pas eu d'autres. Et peu probable qu'il y en aura d'autres. S'il y en aurait à l'avenir, ce serait l'amour à quatre. Les prédécesseurs sont devenus tellement classiques qu'il ne peut y avoir de concurrents réels. Ils ont l'immunité des proverbes. On ne pourra jamais revenir là-dessus.
Il était une fois : Le chaperon rouge, La belle au bois dormant mais aussi Poucette, La belle et le ramoneur et La marchande aux allumettes de Hans Christian Andersen dont on fête aujourd'hui le 205e anniversaire de sa naissance. Ce conteur venu du Nord qui a donné à la littérature enfantine « de très belles fois ».
Il était une fois : un verbe, un nom et deux articles, voilà ce qui définit un conte fictif ou une histoire réelle. Depuis la nuit des temps on ne trouvera pas meilleur début.
Il était une fois une "Misses" Robinson. Il était une seule Madame Robinson et elle restera sur le haut du podium. Il était aussi une seule Pretty Woman. Aujourd'hui il est une seule Precious et lorsque l'on verra ce film on pensera à toutes les « precious » de la terre. Il était donc une fois la terre. Il était une fois Fellini et il demeurera immortel qu'on l'aime ou non. Une seule et unique fois la vie. « Bella » comme l'a décrite Roberto Benini et il n'en a pas fait d'autres depuis.
Il était une fois..., mais on ne va pas continuer à l'infini car si on sait toujours comment le récit commence on ne saura jamais comment il se termine. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ? Chose incertaine par les temps qui courent. Alors tenons-nous-en à « il était une fois » et laissons voguer notre imagination.
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