Des heurts sporadiques ont également émaillé un face-à-face entre policiers antiémeute et « chemises rouges » qui occupent depuis samedi un quartier touristique et d'affaires de la capitale, paralysant l'activité d'hôtels de luxe et de centres commerciaux dont les pertes se comptent en millions d'euros. Des policiers ont été déployés pour les en déloger. Au total, onze axes de la capitale sont interdits aux manifestants. Mais les leaders du mouvement, entré dans sa quatrième semaine, ont répondu qu'ils n'obéiraient pas au gouvernement, soutenu par les forces armées. Le vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban a indiqué que des mandats d'arrêt seraient émis contre dix leaders de l'opposition. Mais le pouvoir tente malgré tout de calmer le jeu, affirmant qu'il n'a pas l'intention de briser le mouvement par la force après les dérapages d'avril 2009 qui avaient fait deux morts et plus de 120 blessés.
Moyen Orient et Monde - Thaïlande
Incidents pendant une manifestation des « chemises rouges »
OLJ / le 07 avril 2010 à 23h38
Des heurts sporadiques ont également émaillé un face-à-face entre policiers antiémeute et « chemises rouges » qui occupent depuis samedi un quartier touristique et d'affaires de la capitale, paralysant l'activité d'hôtels de luxe et de centres commerciaux dont les pertes se comptent en millions d'euros. Des policiers ont été déployés pour les en déloger. Au total, onze axes de la capitale sont interdits aux manifestants. Mais les leaders du mouvement, entré dans sa quatrième semaine, ont répondu qu'ils n'obéiraient pas au gouvernement, soutenu par les forces armées. Le vice-Premier ministre Suthep Thaugsuban a indiqué que des mandats d'arrêt seraient émis contre dix leaders de l'opposition. Mais le pouvoir tente malgré tout de calmer le jeu, affirmant qu'il n'a pas l'intention de briser le mouvement par la force après les dérapages d'avril 2009 qui avaient fait deux morts et plus de 120 blessés.
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