Pour le Liban, les résultats montrent que 30 % des employés considèrent que leurs conditions salariales sont compétitives relativement au marché local. Plus de la moitié (57 %) affirment en revanche que leur niveau de rémunération est inférieur aux salaires offerts par les compagnies appartenant à la même industrie. Et 4 % considèrent que leurs conditions salariales sont meilleures que les autres compagnies du même secteur.
En parallèle, 25 % des employés interviewés dans la région MENA affirment que leurs conditions financières s'alignent sur celles du marché tandis que 55 % estiment que leurs salaires sont inférieurs à ceux pratiqués sur le marché.
De plus, 19 % des personnes interrogées au Liban estiment qu'il existe une défaillance au niveau des qualifications dans le pays, tandis que 41 % considèrent qu'il existe, au contraire, un excès d'offres de talents, et 17 % estiment que l'offre de travail est tout juste suffisante.
À titre comparatif, le tiers des personnes interrogées dans la région affirment qu'il existe un manque de qualifications dans leur pays, une proportion bien plus élevée que celle du Liban.
En parallèle, 59 % des Libanais affirment être encore affectés par les actions de leurs employeurs menées en réponse à la crise, contre 69 % à l'échelle régionale, et se considèrent lésés par les mauvaises conditions économiques.
À noter également que, selon le sondage effectué par bayt.com et cité par le bulletin économique hebdomadaire de la Byblos Bank, Lebanon This Week, 30 % des Libanais sont optimistes quant à la croissance économique et les opportunités d'emploi en 2010. Près du quart des personnes interrogées (24 %) estiment que le marché de l'emploi local sera plus compétitif du fait du rapatriement de talents.
En parallèle, pour 18 % des Libanais, les compagnies devront continuer à embaucher au même rythme cette année, tandis que 12 % pensent qu'il y aura moins d'opportunités d'embauche sur le marché. En comparaison, 36 % du panel régional est optimiste quant au marché régional de l'emploi, et 12 % est pessimiste.
Enfin, selon l'étude, 15 % des Libanais sont satisfaits de l'augmentation de salaire qu'ils ont perçues, tandis que 20 % pensent que la hausse répercutée sur leur rémunération est en phase avec leur degré d'investissement dans la compagnie. En revanche, 25 % ont déclaré ne pas être satisfaits par l'augmentation de salaire, et 40 % ont affirmé ne pas avoir eu d'augmentation.
Dans la région, 14 % des employés sont satisfaits de leur hausse de salaire tandis que 18 % pensent que leur augmentation est en phase avec leurs efforts et la situation de la compagnie dans laquelle ils travaillent. Tout comme au Liban, 25 % ne sont pas satisfaits de la hausse dont ils ont bénéficié et 43 % disent qu'ils n'ont eu aucune augmentation.
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