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Sport - Formule 1

Alonso veut sonner la revanche de Ferrari dimanche à Bahreïn

Attendu comme le messie, le double champion du monde Fernando Alonso doit sonner la revanche de Ferrari, qui, après avoir réalisé une saison 2009 indigne de son rang, compte remporter le championnat du monde de formule 1 2010.
L'Espagnol fait pour l'instant l'unanimité. Son attachement à Ferrari, proclamé à de multiples reprises, n'y est pas étranger. « Conduire une Ferrari était mon rêve depuis tout petit », expliquait-il mi-janvier. Et de tresser des louanges à sa nouvelle équipe, qu'il compare à une « famille ».
Alonso affirme aussi vouloir terminer sa carrière en rouge - « Ce sera à 100 % ma dernière écurie ». Autant d'éléments à même de chavirer le cœur du plus hostile des tifosi, encore secoués par la trahison du renégat Schumacher, parti courir cette saison chez Mercedes GP.
Ferrari, qui avait choisi l'Espagnol pour son « charisme » et son « leadership », deux qualités faisant défaut à son prédécesseur finlandais Kimi Raikkönen, « plus pragmatique » selon Stefano Domenicali, le directeur de l'écurie, peut se frotter les mains.
Même ses adversaires en conviennent : « C'est un pilote parfait pour Ferrari, reconnaît Mark Webber (Red Bull). Il est exactement ce dont ils avaient besoin. Il est passionné, juste. C'est bon pour le sport d'avoir Fernando dans une voiture rouge. »
D'autant que la F60 (monoplace 2009), vilain canard sous-performant accouché dans la douleur, a laissé la place à une F10 remarquable. Ferrari, sentant le combat perdu d'avance pour la F60, n'a-t-il pas arrêté son développement dès la mi-saison passée pour mieux anticiper 2010 ?
Alonso le Latin se retrouve donc au volant d'une voiture très rapide, ce qui facilite d'autant son intégration. « Iceman » Raikkönen, qui a multiplié les prestations de classe en 2009 (5 podiums dont 1 victoire) au volant de la triste F60, doit se pincer au vu des temps réalisés par Ferrari cette année.

Trop d'enthousiasme
À Barcelone, où se déroulait fin février la dernière session d'essais hivernaux, l'Espagnol a démontré qu'il faudrait compter sur lui en signant des temps parmi les meilleurs.
La F10 est « la meilleure voiture que j'ai conduite de ma vie », a affirmé Fernando Alonso. « Il ne faut pas interpréter cela comme le fait que j'ai la meilleure voiture de la grille. Mais c'est la meilleure voiture que j'ai jamais eue. Après, je ne sais pas si cela sera suffisant... »
Expérimenté, Fernando Alonso, après deux saisons pénibles passées chez Renault, a conscience que tout excès de triomphalisme est prématuré. Mais le champion 2005 et 2006, avant tout choisi par Ferrari pour son remarquable pilotage, sait reconnaître une voiture gagnante.
« Je ne sais pas si j'ai une voiture pour gagner. Ce qui est clair, c'est que nous avons fait du bon boulot, que la voiture a bien fonctionné pendant la présaison, que j'ai eu de la chance avec les jours de tests » en termes de météo, observe-t-il, sibyllin.
De là à désigner Ferrari comme LE favori de la saison, il n'y a qu'un pas, que franchissent de nombreux pilotes du plateau. Au coéquipier d'Alonso, le Brésilien Felipe Massa, revenu de blessure, et au PDG de Fiat et Ferrari, premier fan d'Alonso, de calmer les esprits.
« Il y a trop d'enthousiasme. Nous avons besoin de garder les pieds sur terre, a expliqué Luca di Montezemolo mardi. Nous devons encore rattraper (la concurrence). Nous ne sommes pas encore les meilleurs, mais nous avons la capacité et la volonté de le devenir. »
Attendu comme le messie, le double champion du monde Fernando Alonso doit sonner la revanche de Ferrari, qui, après avoir réalisé une saison 2009 indigne de son rang, compte remporter le championnat du monde de formule 1 2010.L'Espagnol fait pour l'instant l'unanimité. Son attachement à Ferrari, proclamé à de multiples reprises, n'y...

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