"Je ne suis pas content de la manière dont ils gèrent cette affaire", a déclaré à la presse M. Girma.
"Mon problème est avec les autorités libanaises qui viennent chaque matin avec des suppositions différentes", a-t-il expliqué.
"Je peux comprendre le caractère sensible de la question au Liban. Ils peuvent faire de telles déclarations pour calmer leur population. Ce n'est pas la bonne façon de faire, ce qu'ils disent est trompeur", a estimé le président d'Ethiopian Airlines.
Le 25 janvier, le vol ET-409 Beyrouth/Addis Abeba avait décollé en pleine tempête de l'aéroport de Beyrouth avec 83 passagers à bord, en majorité libanais, et sept membres d'équipage.
Le Boeing 737-800 s'était abîmé en mer quelques minutes après son décollage, tuant les 90 personnes à bord, dans ce qui avait été la pire catastrophe aérienne éthiopienne.
Les causes de la catastrophe restent à ce jour inconnues.
Le 10 février, Ethiopian Airlines avait indiqué "n'écarter aucune possibilité, y compris celle d'un sabotage".
Le gouvernement libanais avait écarté le lendemain la possibilité d'un sabotage ou d'une erreur de pilotage, tandis qu'un responsable indiquait que l'avion avait "explosé en vol", alimentant les interrogations.
Ethiopian Airlines devrait disposer jeudi d'une première partie du rapport d'enquête "qui révélera la vérité", a par ailleurs indiqué mercredi le patron de la compagnie.
"Mon problème est avec les autorités libanaises qui viennent chaque matin avec des suppositions différentes", a-t-il expliqué.
"Je peux comprendre le caractère sensible de la question au Liban. Ils peuvent faire de...
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