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Sport

Le baromètre de Melbourne : la vie est belle pour les nos 1

Serena Williams et Roger Federer ont pleinement justifié leur rang de nos 1 mondiaux en remportant l'Open d'Australie avec la manière ce week-end à Melbourne.

Roger Federer (grand beau). En remportant son quatrième Open d'Australie et son seizième tournoi du grand chelem, le Suisse repousse un peu plus les limites et conforte à l'occasion sa première place mondiale. Mieux, Federer estime avoir joué l'un de ses meilleurs voire le meilleur match de sa carrière en finale. Plus personne ne parle de déclin.

Rafael Nadal (orageux). En un an, l'Espagnol a perdu ses trois titres du grand chelem et sort du top 3 mondial pour la première fois depuis 2005. Son abandon en quarts de finale face à Andy Murray sur une énième blessure, au genou, jette une nouvelle ombre sur la suite de sa carrière. Il dit qu'il a retrouvé un excellent niveau de jeu avant de se blesser. Mais les temps sont durs pour le nouveau n° 4 mondial, arrêté pendant encore au moins un mois.

Andy Murray (en hausse). L'Écossais a certes raté sa finale, comme la première dans un tournoi du grand chelem face à Federer à l'US Open 2008. Mais Murray semble quand même bien armé pour devenir le premier Britannique à remporter un grand chelem depuis 1936. Son excellent niveau de jeu à Melbourne lui permet lundi de retrouver la troisième place mondiale qu'il avait déjà occupée pendant trois semaines en août dernier.

Novak Djokovic (stable) : Les Open d'Australie se suivent et se ressemblent pour le Serbe. Après avoir abandonné en quart de finale l'année dernière, il a tenu jusqu'au bout cette fois mais a une nouvelle fois cédé physiquement face à Jo-Wilfried Tsonga en quarts, diminué par un souci gastrique. Malgré cela, il est devenu lundi n° 2 mondial pour la première fois de sa carrière.

Juan Martin Del Potro (en baisse) : le vainqueur de l'US Opener Croate Marin Cilic. Il est apparu en piteux état physique. À 21 ans, l'Argentin est peut-être celui qui a le meilleur potentiel pour détrôner Federer. Seul bémol : les blessures qui le handicapent régulièrement.

Serena Williams (beau fixe). Cinquième victoire à Melbourne et douzième en grand chelem pour Serena qui a montré un mental inoxydable, sa plus grande qualité. En difficulté lors de ses trois derniers matches, portant de multiples bandages, elle s'est arrachée pour rester la meilleure.

Justine Henin (soleil levant). Certes, la Belge n'a pas réussi à rééditer le coup de Kim Clijsters à l'US Open, mais atteindre la finale d'un grand chelem à son deuxième tournoi, après dix-huit mois de retraite, constitue un exploit fabuleux. Il faudra compter avec Justine dans les mois (« et années », dit-elle) à venir, à commencer par le prochain Roland-Garros, son tournoi fétiche.

Kim Clijsters (en baisse). Clijsters, victime d'un « black-out » complet contre Nadia Petrova au troisième tour, a souffert de la comparaison avec Henin. Mais sa défaite était tellement énorme (6-0, 6-1) que la thèse de l'accident est privilégiée.

Dinara Safina (maussade). Encore blessée au dos, la n° 2 mondiale russe a dû jeter l'éponge lors de son huitième de finale face à Maria Kirilenko. L'inquiétude est de mise. Son échec, ajouté à ceux de Kuznetsova, Dementieva et Sharapova signifie qu'il n'y a eu, comme lors du dernier US Open, aucune Russe en demi-finale. La Chine, en revanche, a placé pour la première fois de son histoire deux joueuses dans le dernier carré avec Li Na et Zheng Jie.
Serena Williams et Roger Federer ont pleinement justifié leur rang de nos 1 mondiaux en remportant l'Open d'Australie avec la manière ce week-end à Melbourne.Roger Federer (grand beau). En remportant son quatrième Open d'Australie et son seizième tournoi du grand chelem, le Suisse repousse un peu plus les limites et conforte à l'occasion sa...

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