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Sport - Tennis

Roger Federer face au défi absolu du grand chelem

Roger Federer veut s’attaquer au défi ultime en tennis, réussir le grand chelem; ce qui passe d’abord par un succès à Roland-Garros en mai. C’est la quatrième fois que le Suisse se lance depuis Melbourne à l’assaut d’un exploit que seuls deux joueurs, l’Américain Donald Budge en 1938 et l’Australien Rod Laver en 1962 et 1969, ont réussi, à des époques où la concurrence était infiniment moins vive et exigeante. William West/AFP

Après avoir récupéré le titre à l'Open d'Australie, Roger Federer peut s'attaquer au défi ultime en tennis, réussir le grand chelem, ce qui passe d'abord par un succès à Roland-Garros en mai.
C'est la quatrième fois que le n° 1 mondial se lance depuis Melbourne à l'assaut d'un exploit que seuls deux joueurs, l'Américain Donald Budge en 1938 et l'Australien Rod Laver en 1962 et 1969, ont réussi, à des époques où la concurrence était infiniment moins vive et exigeante.
Depuis, ils sont plusieurs à avoir essayé. Mais Björn Borg s'est toujours cassé les dents sur l'US Open, Ivan Lendl sur Wimbledon, John McEnroe et Pete Sampras sur Roland-Garros. Seul Andre Agassi a remporté les quatre tournois majeurs mais, comme Federer, pas sur la même année calendaire.
Cette année, Federer est une nouvelle fois le seul à postuler, après être passé de peu à côté à deux reprises, en 2006 et 2007, où il avait remporté l'Open d'Australie, Wimbledon et l'US Open, mais échoué en finale de Roland-Garros face à son grand rival Rafael Nadal.
« Je ne me suis jamais fixé comme objectif de réussir le grand chelem et je ne vais pas aménager mon calendrier en fonction, dit-il. Si ça doit arriver, tant mieux, ce serait fantastique. Mais ça n'a jamais été mon but n° 1. »
Reste que Federer, si féru de l'histoire de son sport, ne cracherait évidemment pas dessus. Ne pas trop l'évoquer est aussi le meilleur moyen d'éviter une pression encombrante, maintenant qu'il est un père de famille zen.

Quel Nadal à Roland-Garros ?
Sur la voie du grand chelem, Roland-Garros risque d'être de nouveau le principal obstacle pour le Suisse, moins à l'aise sur terre battue. Vainqueur de quatre Open d'Australie, six Wimbledon et cinq US Open, il ne s'est imposé qu'une fois à Paris, en 2009, à sa onzième tentative, au terme d'un parcours laborieux.
L'élimination de Nadal en huitièmes de finale lui avait ouvert la route. Qu'en sera-t-il en mai prochain ? Au meilleur de sa forme, le Majorquin reste sans doute inaccessible sur terre battue. Mais les signes d'une usure physique, aussi précoce que son avènement de champion, s'accumulent. De nouveau blessé, il vient à peine de commencer la saison qu'il doit déjà s'arrêter.
Même sans Nadal, la tâche de Federer ne serait pas évidente. La concurrence s'aguerrit et on peut penser légitimement que Juan Martin Del Potro, fort de sa victoire à l'US Open, ne s'autodétruira pas comme lors de sa demi-finale à Roland-Garros face à Federer l'année dernière.
Mais Federer aura évidemment ses chances à Paris où, s'il reste n° 1 mondial d'ici là, il égalera le 1er juin, en plein Roland-Garros, le record des semaines passées en tête du classement mondial (286) de Pete Sampras.
Son principal atout, outre ses immenses qualités de champion, semble aujourd'hui être son relâchement total. Avoir battu la majorité des records lui épargne, à 28 ans, ce qu'il appelle les « questions stupides ». Être devenu papa de deux jumelles lui offre la perspective « d'être le plus heureux des hommes même si le tennis devait s'arrêter aujourd'hui ».
« Je veux vraiment profiter du reste de ma carrière, souligne-t-il. J'ai déjà atteint tellement de choses que je n'aurais jamais pensé possibles. Maintenant, et encore plus depuis que je suis devenu père, je veux savourer. »
Après avoir récupéré le titre à l'Open d'Australie, Roger Federer peut s'attaquer au défi ultime en tennis, réussir le grand chelem, ce qui passe d'abord par un succès à Roland-Garros en mai.C'est la quatrième fois que le n° 1 mondial se lance depuis Melbourne à l'assaut d'un exploit que seuls deux...

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