Le chef de la justice iranienne a déclaré hier qu'il ne céderait pas aux pressions des ultraconservateurs réclamant davantage d'exécutions de manifestants antigouvernementaux et a souligné que de telles décisions devaient reposer sur le droit. L'Iran a exécuté par pendaison jeudi dernier deux hommes condamnés pour leur implication dans les violences qui ont éclaté après la réélection contestée à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad en juin dernier. Certains dignitaires ultraconservateurs exhortent la justice à prononcer plus de condamnations à mort contre les opposants arrêtés lors des troubles postélectoraux afin de faire cesser les manifestations qui se poursuivent malgré la répression. « Ces demandes sont de nature politique, et vont à l'encontre de la loi et de la charia », la loi islamique, a déclaré l'ayatollah Sadeq Larijani, chef de l'appareil judiciaire, sur le site Internet officiel de la justice, Dadsara.
Le chef de la justice iranienne a déclaré hier qu'il ne céderait pas aux pressions des ultraconservateurs réclamant davantage d'exécutions de manifestants antigouvernementaux et a souligné que de telles décisions devaient reposer sur le droit. L'Iran a exécuté par pendaison jeudi dernier deux hommes condamnés pour...
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