En revanche, Opoku, qui a été averti contre la Côte d'Ivoire au 1er tour et l'Angola en quart, doit purger un match de suspension en demi-finale.
« J'ai vu tous les matches du Nigeria, mais regarder des matches peut créer une impression fausse », a poursuivi le sélectionneur, citant l'exemple de la Côte d'Ivoire, à la peine contre le Burkina avant de torpiller les Black Stars.
« Hier, avec une équipe expérimentée, ils savaient ce qu'ils voulaient. Pour autant, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives de leur match contre la Zambie. On doit prendre du recul », a-t-il prévenu.
Le matin à l'entraînement, il a demandé à ses joueurs de travailler leur jeu aérien lors d'une opposition à 11 contre 11 sur demi-terrain.
Gyan, après avoir bandé sa cheville droite qui l'avait alerté lors du quart contre l'Angola, et Rahim Ayew, dont le mollet gauche est douloureux, ont pris part normalement à la séance, suivie par le Serbe Bora Milutinovic, sélectionneur globe-trotteur et grand ami de Rajevac.
« J'ai assisté au quart du Ghana, je suis content pour eux et content pour mon ami, a commenté Milutinovic. Nous avons été ensemble au Qatar et en Chine. J'espère rester jusqu'à la finale ! Le Nigeria est en demi-finale, mais on ne peut vraiment pas comparer cette équipe avec les Olympiques de 1994-1996. »
Milutinovic avait notamment entraîné les Super Eagles lors du Mondial 1998 en France.
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