Des moments forts
À son tour, Prados a évoqué les principales activités de l'Espagne en mettant l'accent sur le spectacle d'inauguration: un flamenco moderne, Tiempo Muerto, interprété par Rafael Amargo et qui aura lieu le 5 février au palais de l'Unesco.
La danse sera présente plus tard avec un autre flamenco, interprété par la danseuse Rocio Molina, à l'Unesco, au mois de mars, ainsi que dans le spectacle Gustavia, qui illustrera les tendances très modernes des chorégraphies ibériques contemporaines signées La Ribot et Mathilde Monnier dans le cadre du festival Bipod au mois d'avril.
«Par ailleurs et pour la première fois depuis longtemps, a poursuivi Prados, des expositions d'art plastique montreront au Liban le travail des peintres et photographes contemporains.» En effet, au mois de mars, la villa Audi accueillera une rétrospective du peintre Esteban Lisa, un pionnier de l'abstraction, mort dans les années 80. Et c'est à l'Université américaine de Beyrouth que seront présentés des mobiliers ainsi que des livres dans le cadre de « Ready to read », cette manifestation qui s'était déroulée l'année dernière à la villa Audi. C'est dans ce même espace prestigieux que l'on retrouvera, au mois de septembre, les travaux de l'artiste Pilar Cossio.
Des activités nouvelles seront aussi proposées, comme cette installation « Foodjets », qui relie le monde de la cuisine à celui du design, présentée en juin, ainsi qu'une manifestation d'art graphique qui rendra hommage au personnage mythique de Don Quichotte et qui se déroulera au mois de février.
Enfin, un moment fort à retenir parmi tous ces événements est la semaine gastronomique qui se tiendra du 26 au 28 mars à l'hôtel Phoenicia et dans d'autres lieux qui seront précisés par la suite. Cela sans oublier le concert de piano de Raquel Boldorini au mois de juillet, les lectures de poésie et le concert de La Shica au mois d'octobre, une table ronde sur le thème de la bande dessinée, ou encore des affichages sur la tauromachie.
Enfin, le septième art sera également à l'honneur avec un cycle de films réalisés uniquement par des femmes, où seront présentées des œuvres de réalisatrices méditerranéennes.
Une programmation pas encore exhaustive, qui sera complétée au cours de l'année et qui, selon Eduardo Calvo, directeur de l'Instituto Cervantes, a été élaborée «pour atteindre un grand public.»
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