"Si (ces combats) s'étaient élargis, (...) le pays serait entré dans un cycle infernal de violence qui aurait mis fin à la cohabitation" entre les différentes communautés religieuses du Liban, a affirmé M. Joumblatt lors de la réunion de réconciliation à Choueifat.
Le représentant du Hezbollah, le député Mohammad Raad, a salué le "courage" de M. Joumblatt. Ce partenariat représente un "intérêt stratégique" et les deux parties "resteront unies, sur différentes positions, face à l'ennemi (israélien) qui nous menace", a-t-il ajouté, lisant un discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Les combats avaient éclaté entre le Hezb et ses alliés d'une part, et les partisans du Parti socialiste progressiste (PSP) de M. Joumblatt et ceux de Saad Hariri, l'actuel Premier ministre, d'autre part à Beyrouth et dans différentes régions libanaises. Ils avaient fait une centaine de morts en une semaine.
Ces affrontements, les pires depuis la fin de la guerre civile (1975-1990), avaient éclaté à la suite d'une grave crise politique dans le pays. Celle-ci s'était réglée par la signature de l'accord interlibanais de Doha à la fin du même mois.
Depuis août 2009, M. Joumblatt, un virulent critique de Damas après l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri, meurtre dans lequel la Syrie est montrée du doigt, s'est progressivement démarqué de la majorité menée par Saad Hariri.
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