Le chef de l'État, le général Michel Sleiman, devrait être reçu dans les prochaines vingt-quatre heures par le président Nicolas Sarkozy à Paris, où il est arrivé mercredi, rappelle-t-on, pour une courte visite privée en compagnie de son épouse.
Le président Sleiman profitera de sa présence à Paris pour s'entretenir avec son homologue français des derniers développements survenus au Proche-Orient ainsi que sur la scène libanaise, à la lumière de la formation du nouveau gouvernement présidé par Saad Hariri et du récent dégel dans les relations libano-syriennes.
Dans une déclaration à la presse, le ministre d'État Adnane Sayyed Hussein (proche du président de la République) a fourni quelques indications sur la teneur des discussions que le chef de l'État aura avec le président Sarkozy. Mettant l'accent sur l'impact positif qu'ont sur le Liban les contacts entrepris par le président Sleiman dans les capitales étrangères, M. Hussein a souligné que « le président Sleiman fera avec le président Sarkozy le suivi de ce qui a été discuté auparavant concernant la stabilité du Liban, le rôle des forces de la Finul au niveau de l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et la nécessité pour Israël de se conformer aux dispositions de cette résolution ».
Le ministre d'État a également précisé que les entretiens bilatéraux libano-français porteront aussi sur la conjoncture présente au Proche-Orient, notamment en ce qui concerne le processus de paix et les obstacles qui entravent les efforts visant à aboutir à un règlement du conflit israélo-arabe. M. Hussein a souligné que le chef de l'État examinera avec le président Sarkozy « le rôle que la France peut jouer sur ce plan, d'autant que ce rôle devrait s'accroître à court terme, et il pourrait être mis à profit dans l'intérêt du Liban, particulièrement par le biais de la visite du président Sleiman ou celle qu'effectuera le Premier ministre Saad Hariri ».
M. Hussein a relevé dans ce cadre qu'il existe « une coordination en matière de politique étrangère » entre le président Sleiman et le chef du gouvernement. « Conformément aux termes de la Constitution, a indiqué le ministre d'État, le président de la République supervise la politique étrangère et assure le suivi à ce propos avec le gouvernement par l'intermédiaire du président Hariri ». Et de relever sur ce plan que « l'époque des différends et des contradictions en matière de définition de la politique étrangère est révolue, mais il reste que cela devrait encore se répercuter sur la situation interne dans le pays ». M. Hussein a tenu à souligner dans ce contexte l'importance de l'ouverture pratiquée par le Premier ministre en direction de la Syrie, déclarant que cette démarche a « pavé la voie à une action gouvernementale conjointe entre le Liban et la Syrie dans un cadre officiel, ce qui nécessite un suivi au niveau de l'ensemble des ministères concernés ». Et de conclure en émettant l'espoir que les relations entre le Liban et la Syrie se stabiliseront « sur la base du respect mutuel et de la sauvegarde de la souveraineté de chacun des deux États ».
Message de Sleiman à Oussama Hamdane
Pour en revenir au président Sleiman, il a adressé au représentant du mouvement Hamas au Liban un message de condoléances à la suite de l'explosion qui s'est produite samedi dernier à Haret Hreik et qui avait provoqué la mort de deux cadres du mouvement palestinien. Selon un communiqué publié par Hamas, le président Sleiman a affirmé dans son message de condoléances que « l'État libanais est résolu à déterminer les circonstances de cet incident douloureux, de manière à renforcer la sécurité et la stabilité au Liban »
Le président Sleiman profitera de sa présence à Paris pour s'entretenir avec son homologue français des derniers développements survenus au Proche-Orient ainsi que sur la scène libanaise, à la lumière de la formation du nouveau gouvernement présidé par Saad Hariri et du récent dégel dans les relations libano-syriennes.
Dans une déclaration à la presse, le ministre d'État Adnane Sayyed Hussein (proche du président de la République) a fourni quelques indications sur la teneur des discussions que le chef de l'État aura avec le président Sarkozy. Mettant l'accent sur l'impact positif qu'ont sur le Liban les contacts entrepris par le président Sleiman dans les capitales étrangères, M. Hussein a souligné que « le président Sleiman fera avec le président Sarkozy le suivi de ce qui a été discuté auparavant concernant la stabilité du Liban, le rôle des forces de la Finul au niveau de l'application de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies et la nécessité pour Israël de se conformer aux dispositions de cette résolution ».
Le ministre d'État a également précisé que les entretiens bilatéraux libano-français porteront aussi sur la conjoncture présente au Proche-Orient, notamment en ce qui concerne le processus de paix et les obstacles qui entravent les efforts visant à aboutir à un règlement du conflit israélo-arabe. M. Hussein a souligné que le chef de l'État examinera avec le président Sarkozy « le rôle que la France peut jouer sur ce plan, d'autant que ce rôle devrait s'accroître à court terme, et il pourrait être mis à profit dans l'intérêt du Liban, particulièrement par le biais de la visite du président Sleiman ou celle qu'effectuera le Premier ministre Saad Hariri ».
M. Hussein a relevé dans ce cadre qu'il existe « une coordination en matière de politique étrangère » entre le président Sleiman et le chef du gouvernement. « Conformément aux termes de la Constitution, a indiqué le ministre d'État, le président de la République supervise la politique étrangère et assure le suivi à ce propos avec le gouvernement par l'intermédiaire du président Hariri ». Et de relever sur ce plan que « l'époque des différends et des contradictions en matière de définition de la politique étrangère est révolue, mais il reste que cela devrait encore se répercuter sur la situation interne dans le pays ». M. Hussein a tenu à souligner dans ce contexte l'importance de l'ouverture pratiquée par le Premier ministre en direction de la Syrie, déclarant que cette démarche a « pavé la voie à une action gouvernementale conjointe entre le Liban et la Syrie dans un cadre officiel, ce qui nécessite un suivi au niveau de l'ensemble des ministères concernés ». Et de conclure en émettant l'espoir que les relations entre le Liban et la Syrie se stabiliseront « sur la base du respect mutuel et de la sauvegarde de la souveraineté de chacun des deux États ».
Message de Sleiman à Oussama Hamdane
Pour en revenir au président Sleiman, il a adressé au représentant du mouvement Hamas au Liban un message de condoléances à la suite de l'explosion qui s'est produite samedi dernier à Haret Hreik et qui avait provoqué la mort de deux cadres du mouvement palestinien. Selon un communiqué publié par Hamas, le président Sleiman a affirmé dans son message de condoléances que « l'État libanais est résolu à déterminer les circonstances de cet incident douloureux, de manière à renforcer la sécurité et la stabilité au Liban »
Le chef de l'État, le général Michel Sleiman, devrait être reçu dans les prochaines vingt-quatre heures par le président Nicolas Sarkozy à Paris, où il est arrivé mercredi, rappelle-t-on, pour une courte visite privée en compagnie de son épouse.Le président Sleiman profitera de sa présence à Paris...
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