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Santé

Infos express

L'OMS juge l'impact de la grippe A(H1N1) modéré
La pandémie de grippe A(H1N1) reste modérée, même si elle frappe généralement des personnes plus jeunes que la grippe traditionnelle, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué. « Une évaluation précise de la mortalité et des taux de mortalité ne sera certainement possible qu'un ou deux ans après le pic de la pandémie », ajoute l'agence onusienne dans un communiqué.
Le virus H1N1 a causé la mort de plus de 11 500 personnes à travers le monde depuis son apparition en avril, mais ce nombre ne prend en compte que les cas confirmés par des laboratoires. Or dans de nombreux pays pauvres, les recherches - coûteuses - sur les causes précises des décès à la suite de maladies respiratoires ne sont pas toujours effectuées, précise l'OMS.
« Pour plusieurs raisons, ces chiffres ne donnent pas une image exacte de la mortalité durant la pandémie, qui est incontestablement plus forte que celle indiquée par les cas confirmés en laboratoire », écrit l'OMS.
L'organisation précise que, comparativement à la grippe saisonnière, le virus H1N1 affecte des personnes globalement moins âgées, que ce soit pour des cas bénins ou mortels.

Dès 2010, les Chiliens deviendront des donneurs « systématiques » d'organes
Les Chiliens vont devenir en 2010 des donneurs « systématiques » d'organes, aux termes d'une loi approuvée par le Parlement qui instaure un prélèvement d'organes universel, sauf refus notifié au préalable.
Selon la loi, qui doit être promulguée en janvier, les cliniques et hôpitaux du Chili pourront disposer des organes d'un citoyen majeur déclaré en état de mort cérébrale, à moins qu'il ait au préalable formellement notifié son refus auprès du registre civil.
La loi entend réparer la faible proportion de dons au Chili, où l'on compte neuf donneurs pour un million de personnes par an. Selon les spécialistes du don d'organes toutefois, il ne faut pas s'attendre à un changement du jour au lendemain, avant tout faute de capacité médicale en infrastructures et en personnel, pour répondre à la demande.
En outre, même si la loi fait « de chacun un donneur », une partie du corps médical considère que l'avis de la famille restera déterminant si elle décide de s'opposer au don d'organe de leur proche décédé.

 

Une bactérie pourrait réduire la transmission de maladies par les moustiques
La wolbachia, une bactérie extraite à partir de mouches, pourrait contribuer à réduire la transmission de maladies transmises par les moustiques, comme la dengue et le chikungunya, en renforçant la résistance des insectes à ces virus, selon une étude parue dans la revue américaine Cell.
Des moustiques contaminés à l'aide de cette bactérie se sont avérés plus résistants à la dengue et au chikungunya ainsi qu'à une forme de paludisme aviaire, estiment les chercheurs.
La dengue, une maladie contre laquelle n'existe aucun vaccin, tue 40 000 patients dans le monde chaque année et contamine 50 millions de personnes. Le chikungunya n'est normalement pas mortel, mais il se manifeste par des symptômes similaires à ceux de la dengue (nausées, épuisement).
Les chercheurs travaillent sur les moyens de transmettre la bactérie aux moustiques en laboratoire et de les relâcher dans la nature afin de généraliser l'infection parmi la population d'insectes. Si des tests en intérieur sont réussis, des essais en plein air seront effectués d'ici un à deux ans.
La wolbachia, très répandue dans la nature, est présente dans 60 % des espèces d'insectes.

Plus de café, moins de diabète ?
D'après une méta-analyse produite par des chercheurs de l'Université de Sydney, en Australie, la consommation de café, de thé, voire de déca diminuerait le risque de diabète de type 2, rapporte l'agence Destination santé.
Les auteurs ont en fait compilé 18 études menées entre 1966 et 2009 sur la relation entre consommation de café et probabilité de développer un diabète. Il en ressort que la consommation quotidienne d'un petit noir abaisserait le risque de diabète de 7 %. Les gros buveurs de café - plus de 3 ou 4 tasses par jour - seraient pour leur part encore mieux protégés. Leur risque de diabète serait en effet 25 % moins élevé que celui des autres consommateurs - moins de 2 tasses par jour.
Les amateurs de déca, pour leur part, peuvent espérer les mêmes bénéfices - 30 % de risques en moins à partir de 3 ou 4 tasses quotidiennes. Le thé protège également ses amateurs, mais dans de moindres proportions : 15 % de baisse seulement. La caféine n'explique donc pas à elle seule ces effets protecteurs : le pouvoir antioxydant de ces boissons et leur richesse en magnésium joueraient aussi un rôle important.
Attention toutefois. Ces conclusions ne valent, semble-t-il, que pour les consommateurs exempts de diabète avéré. D'après une autre étude en effet, le café augmenterait la glycémie des diabétiques de type 2.

L'OMS juge l'impact de la grippe A(H1N1) modéréLa pandémie de grippe A(H1N1) reste modérée, même si elle frappe généralement des personnes plus jeunes que la grippe traditionnelle, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué. « Une évaluation précise de la...

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