Elle estime en outre que "les récents développements au Liban peuvent apporter une plus grande mesure de stabilité politique à moyen terme".
S&P a surtout relevé "le nouveau consensus entre toutes les parties qui a permis au Premier ministre Saad Hariri de former un gouvernement d'union nationale en novembre".
"Nous pensons que le nouveau gouvernement favorise les réformes structurelles conformément aux recommandations du FMI et de Paris III, qui incluent la privatisation des secteurs des télécoms et l'électricité, des coupes dans les dépenses et des mesures pour augmenter les revenus".
"Si elles sont réussies, ces réformes pourraient réduire les déficits fiscaux, le ratio de la dette gouvernementale par rapport au PIB, et les éléments de passif éventuels du Liban".
"Sur la base des progrès constants des réformes du secteur public, nous estimons de façon prudente que le déficit budgétaire du gouvernement central pourrait baisser de 9,9% du PIB en 2008 à 6,3% du PIB en 2012", poursuit l'agence de notation.
Le communiqué indique que les perspectives positives "équilibrent les défis (...) auxquels M. Hariri fait face pour maintenir un consensus entre les différentes factions (...) avec les opportunités créées par un plus grand consensus politique pour entreprendre les réformes structurelles nécessaires".
S&P ajoute qu'une "meilleure notation dépendra (de la faculté du) gouvernement à faire preuve de manière solide de "sa capacité à appliquer les mesures d'ajustements du secteur public".
Les perspectives pourraient être au contraire mauvaises "si on assiste à une nouvelle irruption de violences (...) ou si l'aspiration du gouvernement à des réformes économiques (...) se dissipe.
S&P a surtout relevé "le nouveau consensus entre toutes les parties qui a permis au Premier ministre Saad Hariri de former un gouvernement d'union nationale en novembre".
"Nous pensons que le nouveau...
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