Pour sa part, M. Berlusconi a passé une seconde nuit à l'hôpital San Raffaele de Milan, « meilleure » que la précédente, selon son porte-parole Paolo Bonaiuti. Comme la veille, il a dès son réveil demandé à lire les journaux. Son médecin, Alberto Zangrillo, chef du service au San Raffaele, a indiqué que M. Berlusconi, qui a mangé « normalement » et dont le moral s'est amélioré, quittera l'hôpital « demain » (aujourd'hui mercredi), probablement « en début d'après-midi ». Selon le Dr Zangrillo, M. Berlusconi pourra reprendre « progressivement » son travail, mais doit « s'abstenir de toutes les activités qui l'exposeraient à des situations publiques (...) et au stress » pendant « au moins deux semaines ». Mais en dépit des conseils des médecins, selon son porte-parole, il sera difficile de le maintenir à l'écart du public « car il aime être au milieu des gens ». « C'est comme pour les visites, on cherche à les limiter, mais lui voudrait voir tout le monde », a ajouté M. Bonaiuti. En outre, M. Berlusconi a remercié ses partisans dans un message public : « Merci de tout cœur à tous ceux, nombreux, qui m'ont envoyé des messages de solidarité et d'affection. Je le redis à tous : soyez sereins et tranquilles. L'amour l'emporte toujours sur l'envie et la haine. »
Les responsables politiques ont continué de se rendre à son chevet hier, mais au Parlement, les députés se sont mutuellement reproché d'attiser les tensions et l'incitation à la « haine sans pitié ».