M. Hirayama s'était mis au service de l'Unesco pour protéger les trésors culturels mondiaux comme les temples d'Angkor Wat au Cambodge, les grottes bouddhistes de Mogao (nord-ouest de la Chine) et les Bouddhas de Bamiyan en Afghanistan, dynamités en 2001 par les talibans. Il avait également participé à la préservation des tombes de Koguryo en Corée du Nord, premier site de ce pays isolé à avoir été classé patrimoine mondial par l'Unesco.
Par son action, Hirayama voulait « faire prendre conscience aux peuples de toutes races et de toutes religions de la valeur de ces trésors de l'humanité, et parvenir ainsi à une compréhension mutuelle et à la paix mondiale », a indiqué l'Unesco, qui en avait fait un de ses ambassadeurs de bonne volonté en 1988.
Le peintre avait 15 ans lorsque la ville d'Hiroshima a été frappée par la première bombe atomique de l'histoire larguée par l'armée américaine en août 1945. Toute sa vie, il devait souffrir des séquelles des radiations. Sa renommée avait débuté en 1959 pour son œuvre Bukkyo Denrai (Transmission du bouddhisme) consacrée à Xuan Zang, moine bouddhiste chinois qui avait rapporté dans son pays des sutras d'Inde après un long pèlerinage sur la route de la soie au 7e siècle.
M. Hirayama avait notamment été décoré de la Légion d'honneur par la France en 1996.
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