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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Dessine-moi un futur

Fadi Nahas, qui a créé Lebanon 2020 pour débattre de l'avenir du pays, et Sam Hamdan, qui a orchestré le rassemblement, peuvent triompher. La cohésion tout en muscles doux et les plaidoyers vibrants de la société civile (qui n'a visiblement pas perdu la main) ont dépassé toutes leurs espérances. Simon Khoury, ancien champion du Liban, pleurait d'émotion : « Merci de me rendre la fierté d'être libanais », a-t-il dit à l'issue du symposium qui s'est tenu pendant trois jours à l'hôtel al-Bustan et qui a regroupé un panel socioculturel des plus larges. On y croisait ainsi Nawal Fakhri des Pink Taxis, l'économiste Sami Nader, le président de Leo Burnett Moyen-Orient Farid Chéhab, le producteur Michel Eléfteriadès, les anciens ministres Sleiman Taboulsi et Raymond Audi, la très bienveillante Anissa Najjar, les hommes d'affaires Walid Tabet, Wehbé Tamari et Fayçal Khalil, Fadila Fattal, qui tient un salon littéraire à Tripoli, Kamal Mouzawak, monsieur Souk el-Tayeb, les ex-champions Édouard Maalouf et Rony Saïkali, et des représentants de la fondation Moussa Sadr. Des étrangers étaient aussi invités pour partager leurs expériences, comme Leong-Sze Hian, financier singapourien ; le président des Seychelles James Michel ; Vincent Biruta le président du Sénat rwandais ; Liisa Hyss, la ministre finlandaise des Affaires sociales et de la Santé, ou Jamil Moawad, l'ancien président équatorien... Une utopie Liban 2020 ? Absolument pas, rétorquent les participants qui se défendent de vouloir faire de la politique mais qui se lancent dans l'action pour créer un lobby représentant la majorité silencieuse, élaborer une feuille de route pour dessiner pas à pas leurs objectifs et, surtout, les appliquer. Cela promet de bien complexes calculs dans un pays sursaturé de bourdes, et où les Seigneurs de la Maison, coriaces et boulimiques, prétendent à l'exclusivité du pouvoir suprême !

Des cartes de crédit qui fondent à Manama

Avant-goût du Christmas time à Manama, Bahreïn, où s'est déroulé du 17 au 21 novembre le Salon international d'or - bijoux et montres. Cette industrie, qui dévoile toutes les tendances de l'année et qui agite et s'agite au même titre que la mode au cours des fashion weeks, a drainé les amateurs fortunés du Golfe qui ont rempli les escarcelles des exposants, ravis de surmonter la crise économique planétaire. Grâce aux marques les plus prestigieuses et aux jeunes créateurs prometteurs, à l'ambiance de luxe et à certains produits d'exception, la foire a pu ainsi conserver son côté magique. Les Arabes, venus faire fondre leur carte bleue, déambulaient les paillettes dans les yeux. Mais comme de coutume dans cette région du monde, ils ont marchandé, discuté et insisté longuement pour acheter à meilleur prix. Myriam Fayçal, Madonna Thierry, les frères Wazni, Hakim et Nayla Saab Takieddine se sont crus un moment au marché aux poissons !

Les « miracles » de Rami Azzam

L'éternellement jeune poète disparu Rami Azzam continue de faire de petits clins d'œil sympathiques, de petits miracles à sa façon, avec la gouaille du bon vieux Georges Brassens. Ainsi a-t-il contribué - à l'occasion de la remise du prix annuel Rami Azzam - à réaliser un vieux rêve du père Sélim Abou, ancien recteur de l'Université Saint-Joseph, vendredi dernier à Achrafieh : écouter l'éditorialiste de L'Orient-Le Jour, Issa Goraieb, envoûter l'audience avec son saxophone. Le sourire du père Abou ne l'a en effet pas quitté un instant durant le quart d'heure où, dans un silence religieux, Issa Goraieb et son camarade au clavier Abdo Sadek ont interprété Petite Fleur de Sydney Bechet et Summertime de George Gershwin, devant quelque 200 personnes plongées dans un silence quasi religieux...

Cocaïne et Strawberry Quick

Pour la première fois, un trafiquant de drogue fait son entrée dans le classement annuel des hommes les plus puissants du monde établi par le magazine Forbes : le Mexicain Joaquin El Chapo Guzman, chef du cartel du Sinaloa, est classé en 41e position, entre Lula da Silva (33e) et Hugo Chavez (67e), et juste devant Nicolas Sarkozy. Il serait responsable du passage annuel de 200 tonnes de cocaïne aux États-Unis. Avec son pouvoir de corruption et une fortune estimée à dix milliards de dollars, Forbes le juge plus influent que les patrons de la Banque mondiale ou du FMI. L'homme d'affaires d'origine libanaise Carlos Slim, lui, est classé 6e.
Puisqu'on parle de drogue, Marie-Antoinette Attiyeh, psychologue enseignante à l'Université Saint-Joseph, lance un cri d'alarme sur Internet : une drogue connue sous le nom de « strawberry quick », un bonbon qui sent la fraise, grésille et qui sautille dans la bouche, est distribué aux enfants dans la cour des écoles. Parents, ouvrez bien les yeux.

Zaha Hadid dans la Ville éternelle...

Il y a les Guggenheim de New York et de Bilbao, le Beaubourg de Paris et la Pointe de la douane à Venise dessinée par Tadao Ando. Il faut désormais compter avec le Maxxi de Rome conçu par la maestro Zaha Hadid. Après dix ans de travaux et 150 millions d'euros, la capitale italienne vient de s'offrir l'un des plus ambitieux musées d'art contemporain jamais réalisés et une plongée dans une modernité que la Cité éternelle semblait avoir en partie ignorée depuis des décennies. Avec son revêtement blanc, le Maxxi (acronyme de Musée national d'art contemporain du XXIe siècle) installé au 2, via Guido Reni, a tout d'une créature extraterrestre échouée au cœur d'une des plus anciennes cités du monde... L'ouverture est prévue au printemps prochain.

ditavonbliss@hotmail.com
Dessine-moi un futur Fadi Nahas, qui a créé Lebanon 2020 pour débattre de l'avenir du pays, et Sam Hamdan, qui a orchestré le rassemblement, peuvent triompher. La cohésion tout en muscles doux et les plaidoyers vibrants de la société civile (qui n'a visiblement pas perdu la main) ont dépassé toutes leurs espérances....

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