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Culture - Théâtre

À chacun ses « Histoires de murs »

Arcinolether présente, les 16, 17 et 18 novembre, au théâtre Tournesol, son dernier spectacle, « Histoire(s) de murs », créé récemment aux « Rencontres de Théâtre jeune public de Huy » (Belgique) où il a reçu un prix.

Comment abattre nos murs?

La compagnie franco-belgo-libanaise Arcinolether, dirigée par Christophe Cotteret et installée aujourd'hui à Bruxelles, n'a plus besoin d'être présentée car elle fait partie désormais du paysage théâtral libanais. Depuis 2002, la troupe a en effet présenté sept de ses créations. De Retours à Ubu Roi, en passant par Les Fourberies de Scapin ou Candide, les spectacles ont fait l'objet de différentes tournées dans les espaces culturels.
Aujourd'hui, Arcinolether signe une création originale qui évoque un sujet d'actualité : les murs en nous et autour de nous.
« Chacun de nous a un ou des murs dans sa vie », signale Christophe Cotteret.  Certains sont apparents, comme le fanatisme ou l'intolérance, d'autres plus enfouis, plus intimes, comme les peurs et les paranoïas. « La pièce propose donc un voyage à travers les différents aspects que le mur interroge en tant que symbole », explique-t-il. Pour illustrer ces histoires de murs, il mettra en scène trois personnages face à leurs obsessions et craintes. Un éventail de caractères, « non des caricatures, mais des archétypes », précise le metteur en scène, campés par Maria Harfouche, Léa Rogliano et Olivier Rosman.
Une pièce à la fois poétique et drôle, « qui n'a rien de politique, dit Cotteret, mais qui puise son essence dans les différentes histoires sociales et culturelles actuelles de certains pays ».
C'est à partir de la célébration du 20e anniversaire de la chute du mur de Berlin qu'est né le projet de la pièce. Soutenue par la Belgique, où réside le metteur en scène, cette représentation théâtrale est un pont entre ce pays et le Liban, qui souffrent tous deux de différences, voire de divergences culturelles et linguistiques.
Pathétique et amusante à la fois, cette pièce, qui se joue au Tournesol les 16, 17 et 18 novembre à 20h30, s'adresse à la fois à un public jeune et adulte qui se retrouvera à sa manière dans un coin de cette folie.

 

C.K.

La compagnie franco-belgo-libanaise Arcinolether, dirigée par Christophe Cotteret et installée aujourd'hui à Bruxelles, n'a plus besoin d'être présentée car elle fait partie désormais du paysage théâtral libanais. Depuis 2002, la troupe a en effet présenté sept de ses créations. De Retours à Ubu...

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