Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Société

Le « Power Jeans », nouvel uniforme de l’autorité

Aujourd'hui, il n'est plus politiquement incorrect pour les grands de ce monde de discuter officiellement du sort de la planète « en denim », très BCBG.
L'habit ne fait pas le moine, sauf quand il s'agit d'un certain pantalon devenu « Power Jeans » et qui fait aujourd'hui l'homme politique. C'est ce que révèle le très sérieux journal Financial Times dans un article signé Christina Binkley, qui affirme que « les leaders du monde politique et des affaires le portent (plutôt bien) ». Comment accéder à cette irrésistible ascension du bleu de travail ? Christina Binkley décrit ainsi l'art et la manière de se présenter en jeans, en dégageant l'autorité que l'on assume. Style qu'a très bien arboré dernièrement Dmitri Medvedev en dînant avec le président Obama. « Il a assorti à son jeans foncé un élégant blazer, une impeccable chemise et des chaussures haut de gamme. » Et de préciser que le « Power Jeans » devient de plus en plus répandu dans le cercle des décideurs lorsqu'ils veulent signaler qu'ils sont sérieux - mais pas prétentieux - et innovateurs.  Les jeunes cadres ont opté en premier pour ce look auquel s'est rapidement rallié le clan des tempes grisonnantes. Ainsi, en se préparant à un meeting avec le président d'une grande fabrique d'horlogerie suisse, un Californien de 56 ans, collectionneur de montres recherchées, avait fait faire sur mesure un jeans noir chez Agave. Expérience plutôt convaincante, puisqu'il s'apprête à avoir le même en bleu denim. Beaucoup de PDG, très BCBG, sont en train de s'y mettre en suivant, néanmoins, des règles strictes : choisir leur jeans dans une boutique sélecte et le coordonner avec un blazer ou autres vestes signées. Car on peut aisément tomber à côté de la plaque. Tel est le cas de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair, qui s'est présenté à une rencontre avec le président George W. Bush en jeans et pull bleu clair, une tenue confort-vacances très critiquée.

Walid Joumblatt, pionnier de la tendance
L'auteur de l'article précise en outre que le jeans est l'un des rares vêtements qui peuvent donner la meilleure comme la pire des allures.
« Et, comme le smoking ou la chemise hawaïenne, portez-les comme il faut ou ne les portez pas du tout », ajoute Christina Binkley.
Ainsi, un spécialiste de la mode masculine affirme que « pour faire partie de la garde-robe d'un haut responsable, le jeans doit être de couleur foncée, avoir une coupe droite et ne pas être complété par une chemise à boutons de manchettes ».
Il y a également d'autres interdits : pas de jeans délavé au bureau. Pas de motifs cloutés ou brodés. Ni coupe étroite ni « baggy ». Pas de taille basse. Et pas de trous savamment parsemés. On est bien loin du temps où, en 1853, en pleine ruée vers l'or, un certain jeune homme, Oscar Levi Strauss, arrivait en Californie avec de la toile de tente et des bâches de chariot. Les conquérants de l'Ouest avaient besoin de pantalons solides. Levi Strauss a ainsi eu l'idée d'en confectionner dans la toile de ses tentes. Le jeans était né.
Le premier modèle connu présentait une salopette coupée, comportant des boutons pour ajuster des bretelles. Levi Strauss a continué de fabriquer ses jeans, mais avec du denim, coton fabriqué à Nîmes (d'où le nom denim, de Nîmes) dans le sud de la France par la famille André et imprégné de bains d'indigo (ce qui rendrait les jeans plus confortables).
Rappelons qu'au Liban, Walid Joumblatt est le leader pionnier de la tendance du « Power Jeans », avec toujours zéro faute dans toutes les circonstances. Son fils Taymour en a pris modèle.
L'habit ne fait pas le moine, sauf quand il s'agit d'un certain pantalon devenu « Power Jeans » et qui fait aujourd'hui l'homme politique. C'est ce que révèle le très sérieux journal Financial Times dans un article signé Christina Binkley, qui affirme que « les leaders du monde politique et des affaires le portent...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut