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Culture

Notre réponse

Monsieur,
Je voudrais remercier la municipalité de Baalbeck pour sa réponse, même tardive, et par conséquent pour l'intérêt qu'elle porte à notre journal.
Je ne m'attarderai ni sur certaines contradictions, ni sur les sarcasmes, ni surtout sur ce contentieux que vous semblez régler, à travers moi, tant avec l'administration publique qui manquerait à ses devoirs envers votre ville qu'avec le comité du festival.
Pour le reste, j'ai fait et continuerai simplement à faire mon travail de journaliste en toute conscience et liberté, sans interférence de quiconque, essayant de témoigner et d'inviter plutôt à la réflexion.
J'ai écrit cet article dans un esprit d'ouverture, soulevant des questions que des milliers de personnes posent ou expriment tout haut depuis des années, sans haine, ni hargne, ni irrespect. Bien au contraire.
Il aurait fallu, de votre part, d'abord lire attentivement le texte, chose indispensable dans ce genre de situation où, par exemple, il n'est à aucun moment question, entre autres, de décaler l'heure de la prière.
Alors, vous aurez compris, à travers ces lignes, l'invitation au dialogue pour corriger ce qui a besoin de l'être de part et d'autre. Car nul n'est à l'abri de l'erreur, encore moins de la critique.
Enfin, vous auriez dû lire cet article comme une sorte de « atab », comme on dit chez nous, envers une région libanaise qui nous tient à cœur comme toute autre localité d'ailleurs, d'autant qu'elle a le privilège d'abriter une citadelle merveilleuse, vestiges glorieux du Liban, certes, mais devenue depuis longtemps patrimoine de l'humanité. Pas moins.
Pouvez-vous nier certaines évidences, M. Raad ? Car si le comité et la municipalité de Baalbeck coordonnaient
R É E L L E M E N T leurs efforts afin que ces 7 soirées annuelles, 7 sur 365, soient une véritable fête pour la ville, comme pour tous ceux qui y viennent avec amour et ferveur, je pense que personne n'aurait trouvé à redire. Et que les Baalbeckiotes, généreux et accueillants par essence, auraient fait de la surenchère à leur municipalité, parant leur ville de tous les atours, malgré l'incapacité de l'administration publique (incapable sur toute la ligne, d'ailleurs), ce que vous reprochez au comité du festival et d'autres griefs que vous évoquez.
Alors, M. Raad, les détritus brûlés, le dialogue à coups de tirs de kalachnikov, les méchouis, les radios à fond la caisse ou autres désagréments n'auraient pas existé tout simplement, et vous le savez mieux que quiconque.
Baalbeck aurait été doublement illuminée durant ces sept jours de l'année, et ses habitants se seraient mêlés aux festivaliers dans une complète symbiose, comme toujours.
Cela dit, je vous promets que nous continuerons, au besoin, à parler de Baalbeck comme de toute autre région, par fidélité à l'histoire, aux traditions et aux symboles. Pour que la mémoire demeure.
Monsieur,Je voudrais remercier la municipalité de Baalbeck pour sa réponse, même tardive, et par conséquent pour l'intérêt qu'elle porte à notre journal. Je ne m'attarderai ni sur certaines contradictions, ni sur les sarcasmes, ni surtout sur ce contentieux que vous semblez régler, à travers moi, tant avec l'administration publique qui...
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